LES AUTORITES DE LA SANTE

« Troisième assemblée constitutionnelle de la République après l’Assemblée nationale et le Sénat, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) favorise le dialogue entre les différentes composantes de la société civile organisée et qualifiée en assurant l’interface avec les décideur.euse.s politiques. Le CESE joue un rôle essentiel dans la période de mutation économique, sociale et environnementale actuelle ; il conseille le Gouvernement et le Parlement et participe à l’élaboration et à l’évaluation des politiques publiques dans ses champs de compétences. Le CESE regroupe des personnalités associées ainsi que des membres désignés par les principales associations de France, les syndicats de salarié.e.s, les organisations patronales et de nombreux.ses acteur.rice.s de la société civile. Représentant des dizaines de millions de Français.es, les membres du CESE sont immergés au cœur des problématiques de notre société et proposent des solutions innovantes et adaptées aux enjeux d’aujourd’hui et de demain. »

(Source : dossier de présentation du CESE : http://www.lecese.fr/documents/DPCESE.pdf )

Elle a été créée en Août 2004. C'est un corps indépendant, autonome financièrement, mais mandaté par la loi pour faire des missions spécifiques assez diverses. Son objectif est d’améliorer la qualité du traitement des patients et garantir l'équité dans le système des soins de santé. Tout ce qu'elle conseille est fondé sur des expertises scientifiques. Sur le site de la HAS, celle-ci est définie comme « une autorité publique indépendante qui contribue à la régulation du système de santé par la qualité. Elle exerce ses missions dans les champs de l'évaluation des produits de santé, des pratiques professionnelles, de l’organisation des soins et de la santé publique. » ( http://www.has-sante.fr/portail/ ). Succédant à Jean-Luc Harrousseau, Agnès Buzyn était la présidente de la HAS de mars 2016 à mai 2017. Elle est actuellement ministre des Solidarités et de la Santé.

C'est un « organisme interministériel placé sous l’autorité conjointe des ministres chargés de la santé, de la sécurité sociale et de l’économie, est principalement chargé par la loi de fixer les prix des médicaments et les tarifs des dispositifs médicaux à usage individuel pris en charge par l’assurance maladie obligatoire ». (http://social-sante.gouv.fr/ministere/acteurs/instances-rattachees/article/ceps-comite-economique-des-produits-de-sante). Il fixe le prix des médicaments après une négociation avec les entreprises de production des médicament.

Elle a été créée en 2004. Elle regroupe les trois principaux régimes d'assurance maladie : le régime général, le régime agricole (MSA) et le régime social des indépendants (RSI). 

" Le rôle de l’UNCAM est de :

- Conduire la politique conventionnelle.

- Définir le champ des prestations admises au remboursement.

- Fixer le taux de prise en charge des soins."

Source: https://www.ameli.fr/l-assurance-maladie/connaitre-l-assurance-maladie/missions-et-organisation/l-uncam.php 

MEDECINS

Il est médecin cancérologue français. Il a été directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (2011-2014). Il est l'auteur et le co-auteur de 297 publications scientifiques dont la majorité concerne la recherche diagnostique et thérapeutique chez l’homme. Selon lui, « les prix des médicaments explosent à des niveaux jamais atteints » en ce qui concerne le prix des médicaments en cancérologie. (http://www.lamarseillaise.fr/marseille/sante/45630-dominique-maraninchi-les-regles-du-marche-ne-fonctionnent-pas-dans-le-domaine-du-medicament). Il est en faveur d’une régulation des prix des médicaments.

Il est hématologue à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris. Il a lancé avec le professeur Dominique Maraninchi et d’autres médecins un appel contre l’explosion des prix des nouveaux médicaments. Il souhaiterait limiter la course au tout-profit menée par les industries pharmaceutiques selon lui et favoriser la santé publique.

Il est chirurgien français et professeur honoraire d'urologie à l'université Paris-Descartes. Il est aussi membre de l'Académie nationale de médecine et de l'Académie nationale de chirurgie. Il est le fondateur de la Conventions on health analysis and management (CHAM), qu'il préside. Il donne des conférences et pratique aussi des activités de conseiller. Il publie aussi des tribunes notamment dans le Monde ou encore les Echos.

CHERCHEURS ET PROFESSEURS

Elle est professeure en économie de la santé au groupe ESC Dijon-Bourgogne et professeure associée en économie à la Burgundy School of Business. Elle  propose d’indexer le prix des médicaments sur leur performance. Selon elle, Il faudrait repenser le système de tarification des médicaments, en payant en fonction de l'efficacité avérée du médicament. Ainsi cela réglerait le problème de la confiance vis-à-vis des industries pharmaceutiques et leurs produits. En outre, cela améliorerait les performances des médicaments donc le bien-être des. Un système de la sorte relancerait les investissements de recherche et développement.

Margaret Kyle est une économiste à l’école des Mines Paris Tech, qui fait des études sur les innovations, les questions de productivité. Dans cet optique, elle s’est penchée sur la productivité dans les industries pharmaceutiques, les déterminants de diffusion de nouveaux produits tels que les génériques et l’utilisation de marché pour la technologie. Elle a écrit un de ses articles sur l’impact des marchés parallèles sur les prix du médicament. Elle a aussi traité de l’impact des brevets sur le prix dans certains de ses articles.

Andrew Hill est un pharmacologue et chercheur à l’université de Liverpool. Il a réalisé des articles sur les modalités de fixation du prix des médicaments. Par exemple, via des calculs il a remarqué l’existence d’un écart important entre le coût de production du médicament et le prix de vente. En outre, il observe que les entreprises favorisent les dépenses de marketing au dépend des dépenses en R&D, rendant ainsi caduc l’argument selon lequel le prix du médicament reflète les investissements dans la recherche et l’innovation. C’est pourquoi, de nombreuses association et ONG défendant les intérêts des consommateurs, s’appuient sur ses travaux pour étayer leurs arguments. Ces travaux ont donc un certain écho dans le champ scientifique et dans le débat public.

Économiste de la santé, ce professeur d'université dirige le master "Economie et gestion de la santé" à Paris-Dauphine. Il a notamment pour thèmes de recherche la politique économique de la santé, l’évaluation économique des technologies médicales et l’économie de l’industrie pharmaceutique et de l’industrie des technologies médicales.

ASSOCIATIONS ET SYNDICATS

Elle a pour missions la prévention et la promotion des dépistages des cancers, l'accompagnement des personnes malades et de leurs proches et le soutien financier de la recherche publique dans tous les domaines touchant à la cancérologie. Elle dénonce le prix trop élevés selon elle des médicaments. Elle a lancé une pétition en mai 2016. La ligue souhaite briser les tabous sur les prix des médicaments et notamment briser l'opacité de la fixation des prix des médicaments imposée.

La présidente de l'association est Jacqueline Godet. Théau Brigand est le responsable Plaidoyer et Ethique de la Ligue.

C’est une organisation de solidarité internationale fondée sur le bénévolat de professionnels de la santé pour apporter une aide humanitaire aux populations vulnérables. Présent en France et dans 64 pays, Médecins du Monde est un mouvement international indépendant de militants actifs qui soignent, témoignent et accompagnent le changement social. Les membres de cette organisation mettent les personnes exclues et leurs communautés en capacité d’accéder à la santé tout en se battant pour un accès universel aux soins. Dans cette optique, l’organisation dénonce les prix élevés des médicaments.

Il s’agit plus précisément d’un syndicat des industries pharmaceutiques. Le Leem compte environ 270 entreprises qui réalisent près de 98% du chiffre d’affaire total du médicament en France. Le LEEM est également en relation avec d'autres organismes patronaux (MEDEF et Unions patronales) et professionnels (ordres, syndicats, associations, etc.). A l'échelon national, il adhère à la Fédération Française des Industries de Santé (FEFIS). A l'échelon international, le LEEM adhère à la Fédération Européenne d'Associations et d'Industries Pharmaceutiques (EFPIA).

Le directeur général du Leem est actuellement Patrick Errard. Patrick Lamoureux est son secrétaire général.

« La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) est aujourd'hui le principal syndicat professionnel représentatif des pharmaciens titulaires d'officine. » (http://www.fspf.fr/la-federation/qui-sommes-nous )

La Fédération européenne des associations et industries pharmaceutiques (en anglais European Federation of Pharmaceutical Industries and Associations, abrégée en EFPIA) est une organisation professionnelle européenne, fondée en 1978. Elle est composée de 33 associations nationales et de 40 entreprises pharmaceutiques. Elle représente l'industrie pharmaceutique en Europe et joue le rôle de porte-parole pour les 2.200 industries pharmaceutiques dédiées à la recherche, au développement et à la disponibilité de nouveaux traitements.

"Les missions principales de l'EFPIA est de promouvoir la recherche et développement pharmaceutiques en Europe ainsi que la création d'un environnement économique favorable, réglementaires et politiques, permettant à l'industrie pharmaceutique de recherche de répondre aux besoins de santé et aux attentes croissantes des patients." (http://www.leem.org/article/efpia)