Il s’agit d’un des algorithmes qui est au centre de la controverse. Il permet d’affecter les futurs bacheliers dans leur formation post-bac. Admission Post-Bac (APB) a été constitué à partir des codes de l’algorithme de Gale et Shapley.

       La plateforme APB est définie par la Commission Nationale de l’informatique et des Libertés (CNIL)  comme un « téléservice de l’administration, qui permet aux futurs étudiants de se préinscrire, de classer des vœux, de bénéficier de conseils d’orientation avant de s’inscrire administrativement en première année de l’enseignement supérieur auprès de l’établissement de leur choix ». 

       L'algorithme de répartition APB permet de réguler les demandes  en première année d’études supérieures. D’un côté, les étudiants classent leurs voeux par ordre de préférence, et de l’autre, les établissements entrent le nombre de places qu’elles offrent ainsi que les conditions pour les obtenir. La distribution s’opère selon un calendrier s’étalant de janvier à septembre chaque année pour les cinq étapes. Le nombre de voeux formulés par les candidats est limité à 24, et un nombre limité (généralement 12 maximum) par type de formation. 

       Certaines formations demeurent exclues du système APB. Il s’agit par exemple des écoles paramédicales et sociales, des écoles de commerce et d’ingénieurs post-bac, des classes préparatoires privées hors contrat, des écoles d’art, des IEP et l’Université Paris-Dauphine, qui, pour la plupart, sélectionnent leurs candidats par un concours qu’elles organisent.

       Il a été lancé en 2008 puis étendu à toutes les académies en 2009 par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.