DES TESTS IRREALISTES
TESTS LIMITES ET PROBLEME D'EFFICACITE EN TEMPS REEL

 

SITUATION DE LA CONTROVERSE

LE BOUCLIER ANTIMISSILE

Historique

Comment ça fonctionne?

DES TESTS IRREALISTES

Le système de défense antimissile

Tests  limités et problèmes d'efficacité en temps réel

UN PROJET RATIONNEL?

Pourquoi ce projet a une vie

Aspects  géostratégiques

Conflits internes

Conflits externes


 

 

            Il y a beaucoup de limites et de résultats irréalistes dans le programme de testes destiné à valider la mise en fonction du bouclier antimissile américain- bouclier qui devrait frapper les cibles à mi-chemin de leur parcours, en utilisant des missiles. Cette page vous montre les différentes étapes cruciales dans l'élaboration des testes et décisives pour la qualité du résultat obtenu, et surtout que les résultats obtenus ne disent rien sur les capacités du bouclier à réagir de façon impeccable en situation réelle.

 

*       La fusée de substitution

 

           C'est la fusée d'interception qui lance  « le véhicule tueur » ( kill vehicle ) qui est l'engin qui est censé se diriger vers l'ogive ( "warhead" ) et la détruire.

Tous les tests ont utilisés une fusée de substitution à deux étages au lieu des trois qui étaient prévus. La vitesse d'approche était alors 4 fois plus faible et le temps de réaction pour manoeuvrer et adapter la trajectoire était doublé. Cette fusée à trois étages est pourtant utilisée dans les testes pour lancer "the mock warhead" c'est à dire la cible. Les raisons qui ont été avancées par un comité indépendant, chargé de revoir le programme de défense antimissile, sont: la fusée à trois étages soumet "the kill vehicle" à des forces 10 fois supérieures à celles de la  fusée à deux étages, et qu'il ne peut peut-être pas supporter.

booster

 

*       Très courte distance avant impact

 

         C'est la distance entre le lieu de libération du missile intercepteur et le lieu d'impact. Pendant tous les  testes, cette distance a été réduite à quelques centaines (~ 700 Km) de kilomètres. Ceci signifie que le missile n'a pas eu à voler longtemps pour atteindre la cible (~ 6 fois moins que ce qui était prévu). De plus les différentes trajectoires pour la cible et l’intercepteur, n'ont pas été testées. Et pourtant ces testes ont été certifiés conformes aux attentes.

 

*       Géométries des trajectoires identiques

 

          Les dirigeants de la MDA (Missile Defence Agency), chargée de la réalisation du projet qu'est le bouclier, ont dit avoir réalisé 6 testes. Mais ce n'est qu'un teste, car ils étaient tous similaires. Les lancements étaient faits aux mêmes endroits et le timing était le même: après le lancement de la cible de la base militaire de Vandenberg en Californie, 20 minutes plus tard décollait L'intercepteur de  Kwajalein dans les îles Marshall, en direction du nord, vers le même point d'interception habituel, en  empruntant la même trajectoire que lors des autres testes. Le

                   

*       Reconnaissance et détection facilitée de la "Warhead"

 

          Utilisation lors du 6ème teste de leurres   (  decoys ) sphériques aux formes notablement différentes de l'ogive ( warhead )  coniques  , facilitant la détection par les "X-band radar" du véhicule tueur  , et beaucoup plus lumineux ( cela facilite la détection infrarouge). Pourtant il n' y a aucune raison de penser que la cible ( l'ogive ) ou la leurre aient des signatures infrarouges spécifiques, comme le pensent les responsables de la MDA. En temps réel l'ennemi utilisera bien sur des "decoys" et une "warhead"complètement identiques en forme et apparence, comme le montre la photo ci-dessous.

                     mock warhead

 

*      

 

 

 

 

 

*      La cible apparaît trop facilement dans le champ de vue du "kill vehicle":

 

           Le champ de vision du "Kill Vehicle" , lorsqu'il est lâché , étant très réduit , il a fallu s'arranger pour que la cible entre suffisamment dans son champ , afin que ses détecteurs aient le temps nécessaire pour faire les calculs afin d'adapter la trajectoire à celle de la cible.

                                              

*       Altitude d'interception et configuration identiques:

 

           Toujours à une altitude d'environ 230 Km (interception à basse altitude). Dans tous les testes, hors mis le fait que les trajectoires étaient les mêmes, le "kill vehicle" a toujours approché la "warhead" par l'arrière vu que les deux ont des trajectoires qui plongent vers la terre. Un système opérationnel devrait tenir compte de toutes les configurations et altitudes.

                                        

*       Données et informations essentielles connues à l'avance:

                   

           Le fait de savoir quelle est la trajectoire le cible, le lieu d’impact, le timing, avant l’opération, décrédibilise complètement l'efficacité du système. En temps réel, les informations ne seront connues dans leur totalité. Il deviendra donc impossible d'adapter les mesures et la cible sera manquée comme ça a déjà été le cas.

                                         

*       Au même moment de la journée.

 

           Le soleil était indispensable au succès des opérations, car facilitait la détection et la distinction de la "warhead " et des deux "decoys".De plus l'illumination des objets se faisait sous le même angle. De plus l'illumination des objets se faisait sous le même angle.

                                                

*       Utilisation des radars Beacon

 

          Ces derniers étaient positionnés sur l'ogive. Ils permettaient ainsi d'avoir des information sur la trajectoire et la position de la " tête tueuse ". Cela permettait donc à la défense de détecter l'ogive plus tôt, de prévoir un plan d'attaque, et dans un même temps de savoir où et quand l'impact de destruction aurait lieu. Mais les américains ne disposent pas d'un radar capable de fournir des données aussi tôt.