CONTROVERSE : Prévision du pic de production pétrolière

Les réserves Les ressources Les réserves Aspects techniques Les estimations Le marché Le coût de production du pétrole Influence du prix du baril sur la quantité de réserves disponibles Influence du prix du baril dans la prévision du pic de production L'évolution de la demande Géopolitique Répartition Stratégies de production Dépendance des consommateurs Influence sur les estimations		Les réserves Qu'est-ce que les réserves ? Il s'agit de la quantité de pétrole que l'on peut produire dans un contexte technique et économique particuliert. On parle couramment de « ce qu'on peut raisonnablement espérer produire dans les conditions techniques et économiques actuelles ». Il s'agit là des réserves dites prouvées. La définition adoptée introduit des termes très subjectifs.La notion de réserve est donc nettement plus subjective que celle de ressource dès lors qu'elle fait entrer en jeu des paramètres économiques et techniques supplémentaires. En pratique, on fait la distinction entre réserves prouvées, probables et possibles. Le schéma suivant est une bonne illustration de la différence entre les trois visions : Les résultats publiés notamment par les compagnies pétrolières ne correspondent qu'aux réserves prouvées. Pour d'autres prédictions, on peut se livrer à une libre appréciation de la valeur des réserves incertaines, en leur affectant une sorte de coefficient. Souvent, lorsqu'on parle de « réserves » sans autre précision, il s'agit en réalité de l'addition des réserves prouvées avec 50% des réserves probables et 25% des réserves possibles. Pourquoi les réserves ne sont-elles pas fixes ? La notion de reserves prouvées est subjective.En effet, cela ne correspond pas à la quantité en place sous terre, mais ce que nous pensons pouvoir en extraire avec les techniques du moment, dans un contexte économique dans lequel le coût d'extraction reste inférieur au prix de vente présent mais aussi futur. D'un coté une conjecture de production est faite avec des données scientifiquement incertaines ; d'un autre coté on se base sur un prix qui, comme les informations boursières peuvent nous le rappeler chaque jour, est loin d'être fiable et au contraire soumis à de brutales variations. En outre, cette vision des réserves est trop figée et ne répond pas vraiment à des attentes d'estimation. En aucun cas on ne prend en compte le plus long terme qui peut s'accompagner de changements techniques susceptibles d'améliorer le taux d'exploitation ; la variation des données économiques et surtout la volatilité du cours du pétrole s'accompagne d'une variation du « raisonnable » ; enfin de nouvelles découvertes peuvent encore avoir lieu ainsi que des réévaluations pour des puits déjà découverts. <<Précédent \| Suivant>>

Les réserves

Qu'est-ce que les réserves ?

Il s'agit de la quantité de pétrole que l'on peut produire dans un contexte technique et économique particuliert. On parle couramment de « ce qu'on peut raisonnablement espérer produire dans les conditions techniques et économiques actuelles ». Il s'agit là des réserves dites prouvées.

La définition adoptée introduit des termes très subjectifs.La notion de réserve est donc nettement plus subjective que celle de ressource dès lors qu'elle fait entrer en jeu des paramètres économiques et techniques supplémentaires.

En pratique, on fait la distinction entre réserves prouvées, probables et possibles. Le schéma suivant est une bonne illustration de la différence entre les trois visions :

Les résultats publiés notamment par les compagnies pétrolières ne correspondent qu'aux réserves prouvées. Pour d'autres prédictions, on peut se livrer à une libre appréciation de la valeur des réserves incertaines, en leur affectant une sorte de coefficient. Souvent, lorsqu'on parle de « réserves » sans autre précision, il s'agit en réalité de l'addition des réserves prouvées avec 50% des réserves probables et 25% des réserves possibles.

Pourquoi les réserves ne sont-elles pas fixes ?

La notion de reserves prouvées est subjective.En effet, cela ne correspond pas à la quantité en place sous terre, mais ce que nous pensons pouvoir en extraire avec les techniques du moment, dans un contexte économique dans lequel le coût d'extraction reste inférieur au prix de vente présent mais aussi futur. D'un coté une conjecture de production est faite avec des données scientifiquement incertaines ; d'un autre coté on se base sur un prix qui, comme les informations boursières peuvent nous le rappeler chaque jour, est loin d'être fiable et au contraire soumis à de brutales variations.

En outre, cette vision des réserves est trop figée et ne répond pas vraiment à des attentes d'estimation. En aucun cas on ne prend en compte le plus long terme qui peut s'accompagner de changements techniques susceptibles d'améliorer le taux d'exploitation ; la variation des données économiques et surtout la volatilité du cours du pétrole s'accompagne d'une variation du « raisonnable » ; enfin de nouvelles découvertes peuvent encore avoir lieu ainsi que des réévaluations pour des puits déjà découverts.

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