Les profanes

 

D’une manière générale, la population ne se sent que peu concernée par l’affaissement du lit de la Loire. On retiendra cependant quelques points importants :

 

  • L’ignorance de la situation et l’immobilité dans les actions menées :

La plupart des gens n’est pas au courant d’un problème d’affaissement du fleuve. De plus,la région semble être habituée à des réadaptations constantes en matière d’emploi, d’industrie et d’économie (secteurs d’activité qui disparaissent, comme la métallurgie dans la vallée de l’Ondaine…) et les habitants paraissent résignés et habitués à se réadapter. Peu d’actions sont donc menées pour lutter contre les changements apportés par l’enfoncement du fleuve.

 

  • Le manque d’eau :

Les restrictions d’eau due à une baisse des exploitations en eau potable induites par l’incision du lit risquent à terme de toucher les agriculteurs (cultures de maïs nécessitant beaucoup d’eau, de moins en moins de maraîchers) mais aussi les riverains qui se posent plus en consommateurs (lavage de voiture…).

 

  • La construction et la fragilisation des infrastructures :

L’interdiction de construire dans les zones protégées dédiées à l’expansion libre du fleuve limite l’extension des maisons et l’installation de nouveaux habitants. L’affouillement des berges fragilise les constructions environnantes et peut les détruire (existence d’une affaire remontée jusqu’au préfet d’écroulement d’une falaise sur laquelle était située une maison…).