Retour a l'accueil !
   
1949 .: Les débuts incontrôlés :: 1963 :: L'accalmie et les RTG :: 2000 :: La reprise fulgurante :. 2007
       
 
.: Vue globale :.
 
   
     
       
 
.: Connaissances :.
 
   
     
       
 
.: Sphères :.
 
   
     

 

 
     
  
 

Cassini/Huygens - New Horizons

Ces deux sondes ont été lancées respectivement en 1999 et en 2006. Ce sont des missions d’exploration du système solaire très logue distance : les lunes de Saturne pour Cassini, et Pluton et ses satellites pour New Horizons.
Cassini va de pair avec Huygens : fixés ensemble durant le trajet, Huygens se détache pour entrer dans l’atmosphère de Titan, pendant que Cassini, l’orbiter, relaie les informations vers la terre.

Cependant, pour des missions aussi complexes (il y aune trentaine d’instruments sur Huygens) et aussi éloignées du soleil, il fallait résoudre le problème de l’alimentation : ce qui est fait grâce à un RTG de toute nouvelle génération, l’énorme GPHS. Le seul problème est que ces RTG hors-normes (un seul suffit pour la sonde) contiennent plus de Plutonium que jamais : 11kg pour New Horizons, et 32,4kg pour Cassini !
Paradoxalement, ce n’est pas le lancement qui est redouté, car les RTG sont aux normes et résisteraient à une explosion du lanceur. Pour accélérer au maximum la sonde, celle-ci va repasser très près de la terre deux ans après le lancement pour bénéficier de l’effet de fronde gravitationnelle : c’est le fameux fly-by.
Et la sonde frôle littéralement la terre à près de 10 km/s, de quoi créer une catastrophe planétaire si elle venait à percuter la Terre.
En prévision de ce fly-by, les associations associées à Global Network se déchaînent, car selon eux le risque est inacceptable. Selon la NASA, il est de l’ordre de « 1 dix millionième ».
Finalement tout s’est bien passé, et la mission a été un succès fantastique. Mais aujourd’hui encore, on peut trouver sur Internet des milliers de pages fanatiques anti-Cassini.



Mini-Mag Orion

Basé sur le principe d'Orion, le Mini-Mag Orion l'améliore: Anrew's Space conduit les recherches, financé par le programme SBIR (Small Business Innovation Research) de la NASA et le Département de l'Energie (Department of Energy). On réduit la taille du projet initial Orion grâce à l'utilisation d'une technologie basée sur les implosions magnétiques: en lieu et place du plateau de poussée, on introduit un anneau supraconducteur, peut être situé à un kilomètre de la zone d'explosion. Au coeur du MMO, l'idée est de compresser des assemblages de fission au départ subcritiques en utilisant un Z-pinch (Zêta-pinch: cette technologie consiste en un système de confinement de plasma utilisant un courant électrique qui traverse le plasma pour générer un champ magnétique qui le compresse): cela permet de réduire les rendements, les détonations externes dues à la réaction de fission, et réduit considérablement l'environnement extrême dans lequel le moteur doit fonctionner.
À cela s'ajoute l'étude de lignes de transmission de faible masse (Low Mass Transmission Lines): les résultats des tests indiquent que des lignes de transmission pesant aussi peu que 2 kg seront suffisante pour délivrer les courants requis dans le Z-pinch utilisé pour commander la compression du MMO, et que la compression d'un matériau solide par implosion magnétique est une technologie viable. L'équipe a développé des instruments permettant d'analyser les configurations de la tuyère magnétique à multi-anneaux, et de valider un certain nombre de designs de manière à obtenir une efficacité maximale en propulsion pour une masse minimale et des équipements en puissance minimaux.
Dans cette configuration, 5 t de bombes seraient utilisées, avec une bouteille magnétique de 5 m. L'impulsion spécifique serait de 21 500 s pour une poussée de 625 000 N
Les caractéristiques de cette mission seraient suffisantes pour une charge utile de 100 t qui atteindrait Mars en 2 à 3 mois, ou Jupiter en une année.

Le Mag Orion aurait fait détonner 100 kt de bombes à 2 km derrière lui, et possèderait une voile magnétique supraconductrice qui interagirait avec les explosions pour générer une poussée de 1 000 000 N à une impulsion spécifique de 30 000 s.