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Cassini/Huygens - New Horizons
Ces deux sondes ont été
lancées respectivement en 1999 et en 2006. Ce sont des missions
d’exploration du système solaire très logue
distance : les lunes de Saturne pour Cassini, et Pluton et ses
satellites pour New Horizons.
Cassini va de pair avec Huygens : fixés
ensemble durant le trajet, Huygens se détache pour entrer dans
l’atmosphère de Titan, pendant que Cassini,
l’orbiter, relaie les informations vers la terre.
Cependant, pour des missions aussi complexes (il
y aune trentaine d’instruments sur Huygens) et aussi
éloignées du soleil, il fallait résoudre le
problème de l’alimentation : ce qui est fait grâce
à un RTG de toute nouvelle génération,
l’énorme GPHS. Le seul problème est que ces RTG
hors-normes (un seul suffit pour la sonde) contiennent plus de
Plutonium que jamais : 11kg pour New Horizons, et 32,4kg pour Cassini !
Paradoxalement, ce n’est pas le lancement
qui est redouté, car les RTG sont aux normes et
résisteraient à une explosion du lanceur. Pour
accélérer au maximum la sonde, celle-ci va repasser
très près de la terre deux ans après le lancement
pour bénéficier de l’effet de fronde
gravitationnelle : c’est le fameux fly-by.
Et la sonde frôle littéralement la
terre à près de 10 km/s, de quoi créer une
catastrophe planétaire si elle venait à percuter la
Terre.
En prévision de ce fly-by, les
associations associées à Global Network se
déchaînent, car selon eux le risque est inacceptable.
Selon la NASA, il est de l’ordre de « 1 dix
millionième ».
Finalement tout s’est bien passé, et
la mission a été un succès fantastique. Mais
aujourd’hui encore, on peut trouver sur Internet des milliers de
pages fanatiques anti-Cassini.
Mini-Mag Orion
Basé sur le principe d'Orion, le
Mini-Mag Orion l'améliore: Anrew's Space conduit les
recherches, financé par le programme SBIR (Small Business
Innovation Research) de la NASA et le Département de
l'Energie (Department of Energy). On réduit la taille du
projet initial Orion grâce à l'utilisation d'une
technologie basée sur les implosions magnétiques:
en lieu et place du plateau de poussée, on introduit un
anneau supraconducteur, peut être situé
à un kilomètre de la zone d'explosion. Au coeur
du MMO, l'idée est de compresser des assemblages de fission
au départ subcritiques en utilisant un Z-pinch
(Zêta-pinch: cette technologie consiste en un
système de confinement de plasma utilisant un courant
électrique qui traverse le plasma pour
générer un champ magnétique qui le
compresse): cela permet de réduire les rendements, les
détonations externes dues à la
réaction de fission, et réduit
considérablement l'environnement extrême dans
lequel le moteur doit fonctionner.
À cela s'ajoute
l'étude de lignes de transmission de faible masse (Low Mass
Transmission Lines): les résultats des tests indiquent que
des lignes de transmission pesant aussi peu que 2 kg seront suffisante
pour délivrer les courants requis dans le Z-pinch
utilisé pour commander la compression du MMO, et que la
compression d'un matériau solide par implosion
magnétique est une technologie viable. L'équipe a
développé des instruments permettant d'analyser
les configurations de la tuyère magnétique
à multi-anneaux, et de valider un certain nombre de designs
de manière à obtenir une efficacité
maximale en propulsion pour une masse minimale et des
équipements en puissance minimaux.
Dans cette configuration, 5 t de bombes
seraient utilisées, avec une bouteille magnétique
de 5 m. L'impulsion spécifique serait de 21 500 s pour une
poussée de 625 000 N
Les caractéristiques de cette
mission seraient suffisantes pour une charge utile de 100 t qui
atteindrait Mars en 2 à 3 mois, ou Jupiter en une
année.
Le Mag Orion aurait fait
détonner 100 kt de bombes à 2 km
derrière lui, et possèderait une voile
magnétique supraconductrice qui interagirait avec les
explosions pour générer une poussée de
1 000 000 N à une impulsion spécifique de 30 000
s.
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