Otto Much, un chercheur autrichien ou allemand de la seconde moitié du XXème siècle, qui a également publié un livre sur Atlantis, The Secret of Atlantis (publié en 1976 en Allemagne et en 1978 au Royaume-Uni).
Vers les années 70.
Thèse très peu publiée dans les médias, car très controversée. Sur l’Internet, un seul article décrit cette thèse, et ne cite pas ses sources.
Pour atteindre cinq mille mètres de hauteur il faut imaginer une vague capable de faire le tour de la Terre. Seul un astéroïde percutant notre planète à l'endroit de l'océan pourrait engendrer un tel phénomène.
Sur la base d'une documentation géologique et archéologique, le chercheur Otto Much pense savoir fixer la date exacte du déluge universel : le 5 juin 8496 avant JC. suite à la chute d'un planétoïde sur notre globe.
Nous savons que certains astéroïdes, qui évoluent entre Jupiter et Mars, ont des orbites très irrégulières et s'approchent parfois de la Terre à tel point qu'ils déclenchent une alarme et font craindre une collision.
Rien de ce genre n'est arrivé depuis des millénaires, mais à la date donnée par Otto Much, la collision aurait pu avoir lieu. Attiré par une conjonction Terre – Lune – Vénus, un planétoïde se serait écrasé sur notre globe. Au moment de l'impact avec l'atmosphère, selon Otto Much il se brisa en deux, frappant la Terre au centre de l'arc formé par la Floride et les Antilles, où la croûte de la planète est plus fine et où les volcans sous-marins abondent.
Voici la reconstitution, d'après ce chercheur, de l'immense catastrophe qui bouleversa la surface de la Terre :
"Au nord-ouest une bande de gaz longue de 800 à 1000 kilomètres, blanche, extrêmement lumineuse, monta au ciel en un grand arc. Silencieuse, avec une vitesse foudroyante, elle s'approcha, devenant toujours plus étendue, elle tomba sur la terre comme un gigantesque serpent, tandis que des incendies terribles éclataient à ses limites. Et, depuis l'infini, avec le planétoïde arraché à son orbite, vint la mort. A faible distance de notre planète le corps céleste se scinda en deux parties qui se précipitèrent dans l'Atlantique avec une puissance inouïe, incisant la croûte terrestre. En même temps qu'un rugissement, une colonne de fumée se leva au ciel, entraînant avec elle gaz, cendres, lave, lapillis, masses titanesques de magma en fusion. Sur des milliers de kilomètres tout ne fut qu'un hymne à la destruction : la mer commença à bouillir, une quantité inimaginable d'eau se transforma en vapeur et, mélangée à la poussière et aux cendres, se condensa en nuages noirs qui obscurcirent le soleil. Tous les volcans explosèrent avec une furie terrifiante..."
Suivant ce scénario, les cratères de la planète entière sont entrés en éruption après le gigantesque raz de marée causé par la chute du corps céleste. Ensuite, les cendres éruptives se sont agglutinées pour envelopper le globe dans une couche de nuages très dense, masquant le soleil et donnant lieu à des précipitations importantes.
Le 5 juin 8496 avant JC.
Phénomène mondial.
On calcule que plus de 20 billions de tonnes d'eau et 3 billions de tonnes de cendres auraient pu tomber rien qu'en Europe et en Asie septentrionale. Le niveau moyen des précipitations aurait donc été de 30 mètres !
Le phénomène serait soudain et dévastateur.
L’étude géologique et archéologique d’Otto Much est introuvable. Cela étant, dans différents endroits du globe, des excavations archéologiques ont révélé des fossiles d’animaux entassés comme s’ils étaient morts subitement. Cela pourrait représenter une preuve d’un phénomène mondial, soudain et dévastateur.
Pas de données. Aucune trace d’un cratère correspondant n’a été trouvée.
Très peu connue.
Les scientifiques veulent bien disserter sur les conséquences d'un impact et veulent bien admettre qu’un impact est en théorie possible. Toutefois, ils restent très réticents à en considérer l'existence...
Aucune catégorie précise de détracteurs ne peut être définie. Toutefois, l’opinion scientifique semble généralement s’opposer à cette thèse. Tout d’abord, puisqu’aucun cratère n’a été retrouvé, les scientifiques estiment qu’un impact n’a pas eu lieu. Par ailleurs, dans le cas d'un impact océanique très au large des continents (et donc sans trace de cratère), le phénomène le plus évident serait de gigantesques tsunamis, et non un « déluge ».