Le danger du piégeage
Les dangers du piégeage sont en revanche un point très sensible de cette controverse, car il y a une forte opposition entre ce que pensent les entomologistes et les apiculteurs confrontés à l'invasion.
Les premiers considèrent que l'écrasante majorité des dispositifs de piégeage existants piègent plus d'espèces pollinisatrices que de frelons asiatiques, qu'ils sont néfastes en plus d'être inefficaces. En effet la plupart des pièges actuels ne sont pas sélectifs, et tuent un très grand nombre de mouches, guêpes et autres insectes, ce qui amplifie finalement les risques sur la biodiversité et la pollinisation, vus sur les onglets précédents.
« Une diversité entomologique qui est déjà touchée par la présence du frelon, donc quand en plus on rajoute un niveau de piégeage par exemple qui lui aussi a un impact sur cette biodiversité. »
Les associations d'apiculteurs telles que la DRAAF, quant à elles, pensent que le piégeage est la seule façon de lutter contre cette espèce à l'expansion si incontrôlable, et maintiennent le piégeage existant tout en cherchant à développer des pièges sélectifs.
Seulement il est très difficile de créer des pièges suffisamment sélectifs pour ne piéger que les frelons asiatiques. Peut-être que s'ils voient le jour, ce point de la controverse sera devenu hors-sujet.
Cours de Description de controverses
MINES ParisTech - mai 2011
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