ANALYSE DE L’ETUDE D’IMPACT « BEACON OF HOPE: AN IMPACT ASSESSMENT STUDY OF BRAC’S RURAL DEVELOPMENT PROGRAMME »
Afin de tirer des conclusions de leurs données, les auteurs émettent des hypothèses sur l’impact et définissent les paramètres qui vont être pris en compte pour conclure. C’est ici que les choix des auteurs sont cruciaux, et ce sont eux qui sont le plus débattus par la suite.
Les critères d’évaluation de l’étude, et les paramètres à prendre en compte
Les hypothèses sur l’impact
Les auteurs font l’hypothèse que certains paramètres extérieurs au programme RDP peuvent influer sur son impact. Parmi eux, ils identifient notamment la longueur de l’adhésion au programme, le nombre de membre du programme dans un même ménage, leurs compétences, et le cumul du montant de leurs prêts, l’éducation. De plus, les auteurs prennent garde à différencier les sexes des emprunteurs, ainsi que les saisons de l’année (en effet, un paysan n’aura pas les même revenus si l’on est pendant la période des récoltes ou pas).
Problèmes soulevés : Les auteurs sélectionnent certains paramètres en particulier plutôt que d’autres : on peut contester les choix effectués.
Comment ces choix ont-ils été effectués ?
Au départ de l’étude, les auteurs ont défini des paramètres importants avec leurs idées et leurs savoirs. Puis, sur le terrain, ils ont réfléchi avec les villageois pour avoir leur opinion sur cette question par l’intermédiaire des Etudes de Cas dont nous parlerons plus loin.
Cette méthode a apporté ici de bons résultats, puisque l’importance de certains paramètres a été accrue, comme la présence d’irrigation dans la localité permettant de commencer des plantations, ou encore la qualification initiale des emprunteurs (un petit commerçant sait déjà comment gérer son capital et va mieux le rentabiliser que quelqu’un qui n’a pas d’expérience).
Ce processus montre l’étude se rapproche du paradigme participatif .
Les critères d’évaluation de l’impact
Quels ont été les critères utilisés dans cette étude ?
Ils concernent cinq domaines : bien-être matériel, vulnérabilité à la variation des saisons, capacité à faire face aux crises, statut des femmes et état des institutions. Dans chaque catégorie, on trouve des indicateurs quantitatifs (dépenses du ménage en nourriture, stocks de nourriture disponible, endettement) et qualitatifs (prises de décisions par les femmes, attitudes des hommes envers les femmes travaillant à l’extérieur de la maison). Au total, 20 critères sont listés.
Problèmes soulevés : Si, dans cette étude, les indicateurs clés qui vont permettre de conclure sur l’efficacité ou non du programme sont clairement identifiés, de nombreuses études sont beaucoup plus vagues à ce sujet. Cela est souvent relié aux problèmes concernant l’identité du commanditaire de l’étude.
Les critères d’évaluation de l’étude, et les paramètres à prendre en compte
Les hypothèses sur l’impact
Les auteurs font l’hypothèse que certains paramètres extérieurs au programme RDP peuvent influer sur son impact. Parmi eux, ils identifient notamment la longueur de l’adhésion au programme, le nombre de membre du programme dans un même ménage, leurs compétences, et le cumul du montant de leurs prêts, l’éducation. De plus, les auteurs prennent garde à différencier les sexes des emprunteurs, ainsi que les saisons de l’année (en effet, un paysan n’aura pas les même revenus si l’on est pendant la période des récoltes ou pas).
Problèmes soulevés : Les auteurs sélectionnent certains paramètres en particulier plutôt que d’autres : on peut contester les choix effectués.
Comment ces choix ont-ils été effectués ?
Au départ de l’étude, les auteurs ont défini des paramètres importants avec leurs idées et leurs savoirs. Puis, sur le terrain, ils ont réfléchi avec les villageois pour avoir leur opinion sur cette question par l’intermédiaire des Etudes de Cas dont nous parlerons plus loin.
Cette méthode a apporté ici de bons résultats, puisque l’importance de certains paramètres a été accrue, comme la présence d’irrigation dans la localité permettant de commencer des plantations, ou encore la qualification initiale des emprunteurs (un petit commerçant sait déjà comment gérer son capital et va mieux le rentabiliser que quelqu’un qui n’a pas d’expérience).
Ce processus montre l’étude se rapproche du paradigme participatif .
Les critères d’évaluation de l’impact
Quels ont été les critères utilisés dans cette étude ?
Ils concernent cinq domaines : bien-être matériel, vulnérabilité à la variation des saisons, capacité à faire face aux crises, statut des femmes et état des institutions. Dans chaque catégorie, on trouve des indicateurs quantitatifs (dépenses du ménage en nourriture, stocks de nourriture disponible, endettement) et qualitatifs (prises de décisions par les femmes, attitudes des hommes envers les femmes travaillant à l’extérieur de la maison). Au total, 20 critères sont listés.
Problèmes soulevés : Si, dans cette étude, les indicateurs clés qui vont permettre de conclure sur l’efficacité ou non du programme sont clairement identifiés, de nombreuses études sont beaucoup plus vagues à ce sujet. Cela est souvent relié aux problèmes concernant l’identité du commanditaire de l’étude.
Dans cette partie, nous avons pris conscience du fait que les auteurs doivent sélectionner certains paramètres, certaines variables. Ce faisant, ils font des choix, qui peuvent être discutables, et c’est ce qui constitue une part des débats autour de la question de la preuve en microfinance. Cependant, ces choix doivent être effectués pour conduire l’étude car il faut limiter les données à récupérer sur le terrain.
Nous allons maintenant justement nous intéresser aux données collectées, et plus particulièrement à la manière dont la récupération se passe.