Les associations de petits commerçants représentent un acteur majeur de controverse. L’existence de ces associations est consubstantielle à la défense des droits des commerçants dont les intérêts peuvent être ignorés. Les objectifs de ces associations sont :
- D’établir une liaison permanente entre les acteurs économiques (commerçants, artisans, entrepreneurs) et de leur fournir une logistique de moyens d’action.
- De permettre l’échange de toutes les idées propres à animer les villes, à promouvoir et à stimuler le mouvement des affaires.
- D’assurer dans tous les domaines en liaison avec les centrales nationales la défense des intérêts et des droits du commerce indépendant.
- De représenter les commerçants de France auprès des pouvoirs publics notamment au niveau des ministères et des instances gouvernementales.
La plus grande en France est la Fédération Française des associations de commerçants qui regroupe plusieurs associations de commerçants. Mais de fait, leur poids n’est pas vraiment de haute importance.
Par exemple aucun représentant de petit commerce ne siège au sein des nouvelles Commissions Départementales d’Aménagement Commercial (CDAC).
Ce qu’on pourrait reprocher à ces associations est leur manque d’organisation, car malgré les initiatives louables, ces associations n’arrivent toujours pas à se positionner en tant qu’instance consultable avant un projet de loi, mais simplement une entité qui condamne a posteriori quand les droits des commerçants sont bafoués.