Il s’agit de bien comprendre que cela revient au maire d’agir sur la diversité des commerces de sa ville (cf. Entretien-Tiphaine Rich). Cela semble pertinent car le maire est une personne habilitée à savoir si sa ville nécessite tel ou tel type de commerce. Ainsi, les actions ne se font pas au niveau national, par des lois, mais plutôt par des réglementations locales. Or, les instruments dont dispose le maire pour agir sur les commerces de sa ville sont essentiellement des outils qui relèvent de l’urbanisme.
La question qui se pose est alors de savoir si ces outils sont appropriés pour agir au niveau commercial donc si la collectivité locale d’élus a les capacités réelles d’action en matière de commerce. Car qui dit agir sur la diversité des commerces dit agir sur la nature de tel ou tel commerce qui s’installe. Et justement, l’urbanisme n’a pas à l’origine vocation à s’opposer à la nature de l’activité d’un bâtiment qui se construit ou d’un local qui s’aménage mais se restreint plutôt à des critères qui concernent l’extérieur de celui-ci.