Les Industries
PSA Peugeot Citroën est le premier constructeur automobile français. Une partie du succès de PSA est due au moteur diesel, et le groupe a beaucoup investi dans cette technologie. PSA a développé un filtre à particules (FAP) afin d’éliminer les micro-particules (entre 10 et plusieurs centaines de nanomètres de diamètre) émises par les moteurs diesel. D’après le site de PSA, « Le FAP permet de supprimer 99,9% des particules en nombre et 99% en masse ». D’après Pierre Macaudière, expert en dépollution chez PSA, le problème des particules fines sur les nouveaux moteurs est réglé. Il faut maintenant remplacer les anciens véhicules diesel, les plus anciens émettant 600 fois plus de particules en masse que les derniers modèles avec filtre de PSA.
PSA est également l’auteur d’un blog, Plein Phare, visant à informer sur le sujet du diesel, et à défaire ce que les auteurs du blog appellent les idées reçues sur le diesel. Les auteurs en sont Aurélie Briout (animatrice du blog), Christian Chapelle (Directeur Chaîne de Traction et Châssis), Joseph Beretta (spécialiste des questions énergie et technologie), Nils Matthess (expert en dépollution), Pierre Macaudière (expert en dépollution). Le format du blog est utilisé pour proposer à la fois des informations de fond sur les technologies diesel (moteur, carburant, filtre, etc.), des informations sur l’actualité du diesel, et des entretiens avec des experts de PSA. Le blog sert ainsi de plateforme permettant au groupe PSA de s’exprimer, mais aussi aux internautes de poser des questions, en laissant des commentaires en réaction aux articles du blog, ou en écrivant directement à leurs auteurs.
Roger O. McClellan, Thomas W. Hesterberg et John C. Wall travaillent ou ont travaillé pour des entreprises dans le domaine des technologies du diesel, mais aussi pour des organismes comme le Centre international de recherche sur le Cancer. Dans leur article Evaluation of carcinogenic hazard of diesel engine exhaust needs to consider revolutionary changes in diesel technology, les auteurs demandent que les efforts de recherche faits sur les gaz d’émission diesel soient pris en compte, et que par conséquent, les gaz émis par les moteurs diesel actuels ne soient pas classés parmi les substances cancérigènes, comme le fait l’étude du Centre international de recherche sur le Cancer. McClellan, Hesterberg et Wall s’appuient sur le fait que les données épidémiologiques datent d’avant 1997 pour justifier qu’il faille faire la distinction entre gaz d’émission diesel traditionnels (à classer dans cancérigènes) et gaz d’émission diesel nouvelle technologie (inclassables par manque de données).