Pr. Isabella Annesi-Maesano
Entretien avec Isabella Annesi-Maesano, pneumologue et épidémiologiste, experte des questions de pollution atmosphérique.
Pour commencer, est-ce que vous pourriez nous expliquer en quoi les particules fines qui proviennent du diesel sont cancérigènes ? En quoi sont-elles dangereuses ?
Pourquoi ? La réponse la moins directe, c’est que l’on a de nombreuses données expérimentales qui ont montré que les animaux et les cellules exposés au diesel présentaient un risque accru de développer un cancer ou pour la cellule de devenir cancéreuse. Les mécanismes se sont ceux des mutations de l’ADN. Voilà pour la partie expérimentale. On a aussi des données que l’on appelle épidémiologiques donc d’observations dans la vie réelle avec plein de variables à prendre en compte qui ont montré d’abord que les ouvriers et les travailleurs exposés au diesel avaient une proportion importante atteinte de cancers. Et puis deuxièmement, on a fait le saut d’aller dans la population générale où les doses sont moins importantes que dans les populations de travailleurs et là aussi on a trouvé un risque accru pour les gens exposés au diesel. Dans ce cas-là c’était plutôt être exposé au trafic et aux particules qui caractérisent le diesel et qui sont les PM 2,5 (qui ont un diamètre inférieur à deux microns et demi. En fait c’est plus compliqué que ça, c’est une proportion importante de particules qui ont ce diamètre et on les appelle les particules fines car elles pénètrent de façon importante et profondément dans l’arbre bronchique et quand on dit les particules 2,5 microns et bien cela veut dire que l’on a pris notamment des particules beaucoup plus petites que l’on appelle ultrafines et en ce moment très à la mode aussi les nanoparticules.) En effet, on utilise des filtres, tout ce qui est plus grand reste et tout ce qui est plus petit passe. Ces particules fines franchissent aussi les barrières entre les organes. La première barrière à franchir est celle des alvéoles et à partir des alvéoles elles se retrouvent dans le sang. Par le biais du sang et par le biais de mécanismes d’action différents elles atteignent les cellules de nos organes. Là vous m’avez posé la question sur la cancerogénité mais il y a aussi des phénomènes d’inflammation ou de stress oxydant des cellules, d’autres mécanismes tous impliqués dans le développement d’une pathologie comme le cancer mais dans d’autres aussi. C’est pour ça que l’on retrouve dans la population des liens entre morbidité et mortalité cardiovasculaires et exposition aux PM 2,5 ou PM 10. Il y a beaucoup d’études avec les PM 10 parce que la surveillance de l’air a été faite au long des années sur les PM 10 qui sont celles qui ont un diamètre de dix microns. Cela fait quelques années et cela n’est pas pareil partout en Europe que l’on a commencé à surveiller ces particules plus petites. En fait ce qu’on fait tout simplement c’est mesurer des concentrations (en microgrammes par mètre cube) qui permet des comparaisons mais représente des limites parce qu’on pourrait mesurer des nombres, on pourrait mesurer la position et faire plein de choses.
Justement, les normes Euro qui limitaient les particules fines limitaient d’abord la masse et ensuite ils ont commencé à s’intéresser au nombre de particules car les plus petites se révèlent être les plus dangereuses.
Il y a aussi un phénomène d’agrégation : quand on voit la surface paradoxalement les ultrafines ont une surface plus importante. Une autre chose qui passe un peu inaperçue qui est très importante quand on pense aux lignes directrices de l’Europe : on mesure beaucoup en termes d’émissions alors les émissions ce sont des tonnes dont vous me parliez tout à l’heure. Et aussi l’Europe se félicite du fait que les émissions ont baissé. Mais les tonnes de PM que l’on relie au trafic à l’industrie à la combustion sont constantes on n’arrive pas à baisser toutes les émissions vous le pensez bien. Et lorsque l’on fait un parallèle entre les deux, eh bien, les émissions c’est vrai que d’une façon un peu théorique elles diminuent mais les concentrations stagnent voire augmentent. Il y a donc un décalage entre les deux et malheureusement l’Europe s’intéresse aux émissions. Alors on a certes baissé les émissions de l’industrie mais il reste toujours les émissions liées au trafic. D’ailleurs en s’intéressant aux émissions en fonction de la source : quand on considère la dernière quinzaine d’années, les émissions n’ont pas vraiment évolué. Globalement les émissions diminuent mais pas pour le transport. Cela nous relie au diesel et l’autre chose à dire c’est que là on a des moyennes nationales : la France a baissé ses émissions. Vous pouvez bien imaginer qu’avoir une moyenne pour un pays c’est vraiment faire un lissage de valeurs et c’est la grande différence entre les mesures de pollution de fond et les mesures de pollutions de proximité à des endroits que l’on appelle hotspots. Par exemple là j’ai fait des simulations pour ici et à côté de la Rue Bach qui n’est pas loin de la Seine mais qui est largement empruntée et quand on voit ces valeurs par rapport à la valeur moyenne de Paris, on voit qu’il y a une différence significative. Et surtout on a des pics de pollution dans la journée quand les gens vont au travail et en reviennent. C’est une méthode qui simplifie les choses un peu trop et pour tirer des conclusions trop générales. C’est la différence entre pollutions de fond et de proximité, car on est assez bon pour les calculs et simulations de pollution de proximité.
Et concrètement qu’est-ce que ça développe comme cancer particulier le fait de recevoir beaucoup de PM ?
Il y a des données toutes récentes publiées le mois dernier sur le cancer du poumon, et c’est pour une exposition à long termes à la pollution même à des doses qui ne sont pas considérées comme excessives. Maintenant, on a des lignes guides de l’Union Européenne qui sont différentes (plus basses) que celles de l’OMS et plus basses encore qu’en Californie alors que c’est une région où ils y font très attention. Notamment prenez Los Angeles une ville tellement étendue avec un réseau non adapté au parc fait qu’ils ont des journées entières de pic. La pollution, on l’a vu ces jours-ci est influencée par la météo et par les conditions topographiques à savoir les effets canyon ou une place énorme du vent ou pas de vent, ou de l’humidité. Tous ces paramètres jouent en faveur ou en défaveur de la pollution. Ces jours-ci on a eu beaucoup de pollution, car il ne faisait pas très beau et surtout pas de vent, il n’y avait donc pas de dispersion de la pollution.
Pour ce qui est de l’humidité, plus c’est humide, plus c’est pollué ou c’est l’inverse ?
Pour les aérosols, ça va dans le sens ça peut être plus pollué quand c’est plus humide. Et ça dépend aussi où on se trouve dans l’atmosphère. Mais les aérosols sont des gouttelettes et les PM sont des ensembles de gouttelettes solides et liquides et donc on peut avoir plus de pollution ou pas. Nous avons vu quand nous avons fait des mesures que ce n’est pas si évident.
Comment calcule t on la masse par volume de particules dans l’air ?
La méthode la plus simple, celle que j’utilise, est celle du filtre à travers duquel on aspire de l’air avec une pompe. On pèse le filtre avant et on le pèse après. Il y a aussi la méthode laser qui utilise l’opacité et d’autres choses plus raffinées. Dans mes enquêtes j’essaie de faire moi-même les mesures. (Il y a deux façons de procéder : faire des mesures passives ou actives ou utiliser des modèles qui en fonction de paramètres et de connaissance fournissent des simulations (Airparif par exemple en possède deux)).
Est-ce qu’il y a eu des corrélations entre le fait d’être exposé à des pics de particules fines et la morbidité ?
C’est vraiment plus facile à prouver. Mais on ne peut pas étudier juste ça, ça ne fait pas de différence pour le Français car il y a beaucoup de latence (le fumeur ne meurt pas de suite, il lui faut plusieurs années pour commencer à avoir des néoplasies qui deviennent métaplasies et cætera). C’est la même chose pour l’exposition au diesel. Par contre on a des effets immédiats dans d’autres pathologies : l’asthme, l’infarctus. L’asthme est un effet de la muqueuse bronchique qui se serre, et cela peut être accéléré par le pic de pollution. Dans le cas de l’infarctus ce que l’on dit plutôt c’est que ce sont des gens déjà malades et que le fait de rencontrer le pic de pollution précipite leur état de santé. C’est d’une certaine façon la pollution qui anticipe les décès. Ils sont malades ils doivent mourir et le pic provoque leur mort quelques mois en avance. En termes de mois on a calculé que si on venait à respecter les valeurs guides conseillées en Europe, on gagnerait jusqu’à deux ans de vie. C’est en Roumanie que les gens auraient le plus à gagner. A Paris on pourrait gagner jusqu’à sept mois si on améliorait la qualité de l’air.
Mais en Roumanie on gagnerait 2 ans parce que c’est particulièrement pollué ?
Oui, vous savez, il n’y a pas trop de diesel en Roumanie. Mais le problème c’est la biomasse qui émet aussi des PM. Le feu de bois qui est utilisé pour se chauffer à cause de la crise est aussi une source de particules.
J’ai entendu qu’il était interdit de faire des feux de bois.
Oui, à Paris oui et d’autant plus en période de pollution. Mais ce n’est pas le pire : vous allez en Chine, c’est noir, c’est pas l’orage qui arrive c’est la pollution.
Pour revenir au diesel, la solution des FAP est bonne ?
Oui c’est bon, cela dépend des filtres. Je ne suis pas experte. On peut agir à plusieurs niveaux. Le premier niveau c’est sur le moteur. Le désavantage des filtres c’est que pour stopper les particules faut bien faire des choses. A un certain moment le filtre faisait qu’il y avait trop de NOx. Actuellement, si je ne me trompe pas, on met de l’urée dans le filtre donc on produit d’autres composants qui peuvent être dangereux. Donc il ne faut jamais penser qu’il y a une action isolée. Cette action a un impact sur d’autres étapes. Les Anglais avaient un filtre qui diminuait les PM mais qui augmentait le CO2. On peut se dire que c’est mieux mais le CO2 ce n’est pas si bon non plus, pour la santé. Quel que soit le polluant, il enlève de l’air aux poumons et fait entrer quelque chose d’autre dans l’organisme. Ensuite peut-être que l’effet des NOx est moins dangereux que celui des particules. Mais donc pour revenir aux effets aigus : on les connait très bien (l’asthme) mais on commence aussi à avoir des connaissances dans les effets chroniques : même à des petites doses c’est mauvais aussi lorsque l’on est exposé sur de longues durées. Et c’est surement ce qui est à l’origine du cancer et d’autres mortalités et morbidités.
Donc un Parisien qui est à Paris depuis tout petit, il a un risque plus important d’avoir un cancer ?
C’est ce que l’on observe. Les Parisiens qui habitent à proximité des axes (à 200m) à circulation importantes, sont plus touchés. L’étude ESCAPE a publié des résultats montrant un excès de cancer pour ces sujets-là. Comment évaluer estimer les effets sanitaires de l’exposition aux polluants est ma spécialité et ce qui compte surtout c’est de bien mesurer l’exposition. Il faut bien savoir que ce qui est émis n’est pas ce qui rentre. Il y plein de choses qui disparaissent avec la pluie et le vent. Le sujet qui habite à côté des axes, a une probabilité plus forte d’être exposé à ces polluants avant qu’ils ne disparaissent et donc de développer des pathologies.
Justement, j’ai trouvé des chiffres sur le site de PSA. Notamment, vous disiez cela faisait une grande différence l’endroit où on se trouve. Pour eux, dans une zone urbaine on trouverait 10 000 à 20 000 particules par centimètre cube et dès que l’on passe dans le sillon d’une voiture, c’est presque dix fois plus élevé.
Tout à fait ! Mais je dirai que c’est leur faute car le filtre ne marche pas bien. Je sais que PSA est à l’origine malheureusement du diesel. La firme a fait ce choix. Le futur est peut-être dans le moteur hybride ou bien dans le moteur à gaz qui n’émet pas de PM. Après, il y a d’autres mesures : que les gens en ville ne prennent pas la voiture.
Il y a des mesures comme on a vu en début de semaine : mettre les transports en commun gratuit, ou bien la circulation alternée. Ce sont des mesures qui vous paraissent raisonnables ?
Oui, absolument. Je ne sais pas si vous avez saisi, mais lors du pic de pollution, on avait plus de PM 10 qu’à Pékin. Mais en PM 2,5, ils ont encore le record à cause du bois qu’ils brûlent et de l’industrie. On a dépassé Pékin en PM 10.
En fait par rapport à ce que vous disiez tout à l’heure : quand on doit régénérer le filtre, on produit beaucoup de NOx. Ils disent qu’une fois que le diesel est filtré, il y moins de 3 500 particules par centimètre cube ce qui serait plus propre que l’air ambiant. Donc toutes les particules que l’on récupère et que l’on filtre, on les rejette en NOx lors de la régénération.
Ce n’est pas vraiment ce qui se passe. Chimiquement, ce n’est pas comme ça. Il n’y a pas vraiment de transformation. Je crois qu’ils ont fait des progrès en termes de filtres donc je ne peux pas vraiment vous en parler. L’espoir de faire des filtres qui vont solutionner tout est fin. Le problème qui reste est le fait que le parc n’est pas très récent. On parlait de la Roumanie, là-bas les voitures sont très anciennes et avant qu’elles soient toutes équipées du dernier filtre … J’ai entendu dire que les très bons filtres sont installés sur les modèles haut de gamme qui ne peuvent pas être achetés par tous. Ce que je dis dans ma tribune avec d’autres experts de la Société Européenne Respiratoire c’est qu’il faudrait une vignette proportionnelle au poids et volume. Plus la voiture est grande et lourde, plus elle pollue, ce système permet de faire payer au pollueur ce qu’il pollue vraiment. Cela existe dans d’autres pays d’Europe, la vignette a été enlevée en France. Cela faisait peut-être réfléchir un peu plus les gens. Et puis ceux qui veulent encore acheter des grosses voitures eh bien, ils paieront pour. A la limite, on pourrait faire des choses plus sophistiquées comme cela a été proposé aux Etats-Unis : si on a une grosse voiture qui est dans un parking et qui n’est pas utilisé, il faudrait que son propriétaire paie moins que celui qui l’utilise tous les jours et fait des milliers de kilomètres avec. A Stockholm, ils ont appliqués des mesures : circulation alternée et fermeture du centre-ville et cela a donné des résultats positifs.
Fermer le Marais ou l’île de la Cité, ou bien l’autoriser seulement aux véhicules électriques, est-ce que c’est une mesure qui pourrait faire baisser la pollution sur Paris ?
Oui, mais tout dépend comment on pense l’électrique. Si l’on fait l’électricité avec le nucléaire ou avec des barrages, oui. Topographiquement, on peut imaginer que si on enlève des sources des pollutions, elle peut s’y engouffrer et stagner. Le problème du Grand Paris c’est le périphérique, il faut être réaliste. C’est là qu’il y a la pollution. Il faut s’assurer que la pollution ne va pas s’engouffrer ailleurs. Il faut compter sur le comportement responsable des gens : à Paris, on n’a pas besoin de prendre la voiture. Une solution au pic de la semaine dernière aurait été de rendre gratuit le stationnement ; il y a des gens qui prennent la voiture seulement pour la changer de place et éviter l’amende.
Réduire la vitesse sur le périphérique c’est vraiment efficace ? Parce que 10 km/h sur 80 ça ne parait pas être grand-chose.
Oui ça ne parait pas beaucoup. C’est vrai que l’on pourrait réduire encore un peu. Le vrai problème c’est que personne ne respecte parce qu’il n’y a pas vraiment de sanction.
Est-ce que l’on peut comparer l’exposition à la pollution et le fait de fumer ?
Les mécanismes sont différents c’est sûr : c’est comme si l’on mettait la pollution dans un récipient et que l’on inhalait en tirant comme l’on tire sur une cigarette. C’est évident que ce n’est pas la même chose. Par contre il est vrai qu’en fumant on émet des PM 2,5 mais aussi plein d’autres composants cancérigènes. Dans nos études, on considère le groupe des fumeurs et ceux qui sont exposé en plus à la pollution sont différents des autres : ils ont plus de problèmes sanitaires. On me pose beaucoup cette question, le tabac est dangereux mais sa dangerosité dépend de beaucoup de paramètres. Cela reste plus dangereux que la pollution mais on a établi les enjeux sanitaires de la pollution. Il n’y a pas que les effets cardiopulmonaires que l’on peut imputer aux PM. Elles rendent le sang plus visqueux et chez quelqu’un qui a des problèmes de sclérose avoir un sang plus visqueux ce n’est pas bon. Le passage des PM dans le sang porte très loin : Alzheimer Parkinson ou même l’autisme de l’enfant. Les Américains sont très axés sur l’effet des PM sur la santé et le sang plus visqueux n’est pas le seul mécanisme. Plusieurs études ont montrés les liens entre les PM et ces maladies. Tout comme le tabagisme passif, les mères exposées à la pollution pendant la grossesse donnent naissance à des bébés plus légers. On a donc à priori des enfants plus fragiles, plus sensibles à des soucis tels que l’asthme par exemple.
Ces pics de pollution c’est un phénomène que se généralise géographiquement ?
Non, je ne pense pas mais on doit s’attendre à plus de ces pics par le biais du changement climatique. Là on vient d’avoir deux mois de pluie, c’est très bon pour la pollution car sa nettoie tout, puis très chaud, trop chaud même, et donc avec cette période anticyclonique la pollution est restée bloquée à Paris et s’est diffusée partout. Depuis les hauteurs ici, on avait du mal à distinguer Paris à certains moments. En Chine, les nuages de pollution ressemblent vraiment à des orages.
Au niveau de l’individu, que peut-on faire pour limiter les effets de la pollution ? Les masques que l’on voit que les Chinois ou les Vietnamiens portent n’arrêtent que les plus grosses particules et ne sont donc pas très efficaces. Ces masques P4 ne sont pas confortables du tout, si l’on marche un peu vite, on s’essouffle : ce sont des masques pour le travail. Mais par contre certains masques en tissu bloquent le pollen, car ce sont des grosses particules. Il faut ensuite éviter les activités où l’on doit inhaler et expirer fortement pour les enfants et les gens sujets à des maladies respiratoires. Il faut éviter les efforts extérieurs en période de pollution élevée. Mais il faut savoir que l’on a de la pollution aussi dans des pièces : la craie par exemple ou bien dès que l’on fait cuire quelque chose. Les PM sont composés de nombreux corps : des moisissures, des poussières qui ne sont pas tous dangereux pour la santé. Chacune prise en quantité n’est pas bonne. Dans les PM, il y a de tout. Lors de nos études, nous utilisons des PM vrai diesel : on a utilisé un moteur dans des conditions particulières pour récupérer des particules qui seront utilisées pour bombarder des cellules ou faire d’autres choses. En épidémiologie, on n’a pas seulement des expérimentations. Il faut tenir compte de la résistance de chaque individu.
Une chose surprenante est que l’on retrouve tous les stades près du périphérique à Paris.
Oui, mais c’est surtout pour des facilités d’accès. Il y a 165 lieux de vie commune autour du périphérique parisien : des crèches, des écoles, des stades. En Californie cela commence à être réglementé : il est interdit de construire des écoles près de voies rapides. On essaie de déplacer les enfants.