Repenser la ville ?

          Le pic de pollution du 14 mars 2014 à Paris montre bien une chose : le problème des particules fines et de leurs conséquences sur la santé se pose particulièrement pour la ville. En effet, la concentration de voitures à diesel sur une surface réduite augmente considérablement la concentration en particules fines dans l’air. Ce qui est d’autant plus alarmant, c’est que ce genre de phénomène est favorisé généralement en été par les conditions climatiques. Pour ce pic de pollution là, nous sommes seulement en mars.

          Au lieu de modifier les véhicules diesels, un moyen de réduire les émissions de particules fines de manière générale serait de repenser l’usage de la voiture dans la ville. Yann Wehrling résume l’enjeu des mesures opérant directement un changement au niveau de la ville et de la circulation :

« Techniquement, le plus efficace c’est de faire en sorte que les véhicules diesels ne puissent plus rentrer dans les zones les plus denses en population, pour éviter les émissions. Ça c’est le plus radical et c’est le plus efficace. Après, la politique c’est l’art de faire des choses qui sont acceptables pour tout le monde. »

          Plusieurs mesures sont proposées afin de limiter le trafic automobile. Favoriser les transports en commun permet de diminuer le nombre de véhicules et de contrôler les émissions des véhicules publics. Réaménager la ville pour favoriser les modes de circulation non motorisés diminue le trafic automobile. En cas de pic de pollution, il existe certaines méthodes correctives, en complément des méthodes préventives. Enfin, certains acteurs considèrent que les véhicules diesel ne sont pas les seuls responsables de la pollution en microparticules.

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