Rigueur scientifique remise en cause
Le boom médiatique
Potentielles répercussions
Une vision alternative de la controverse
L’article de C.Tomasetti et B.Vogelstein a déclenché des polémiques aussi bien dans la presse généraliste que dans le monde scientifique au sein duquel sa rigueur questionnée.
En effet pour commencer, le nombre d’organes étudiés par l’étude est jugé insuffisant par rapport aux résultats qui concernent l’intégralité des cancers. D’autant plus que les deux organes les plus répandus dans les populations américaines, ceux de la prostate et du sein, ne sont pas traités.
De plus, certains épidémiologistes tels que Catherine Hill, dénoncent la non prise en compte de facteurs de population (seule une partie de la population américaine est prise en compte par cette étude), et un suivi incomplet des malades et donc de la maladie dans sa globalité Des études statistiques éloignées de la réalité des faits, basées sur de pures données statistiques dont les incertitudes importantes mènent moins à des résultats qu’à des « interprétations ». (Catherine Hill)
Ce point est d’ailleurs souligné par la publication le 16 décembre 2015 d’un article basé sur les mêmes données statistiques et aboutissant à un résultat opposé : « Substantial contribution of extrinsic risk factors to cancer development » écrit par Yusuf Hannun (Université Stony Brook).