A la suite de l'éclatement public du scandale des "bébés sans bras", le ministère de la santé a chargé l'ANSES et SPF de la création du Comité d'Orientation et de Suivi (COS) qui a finalement été constitué le 30 janvier 2019. Sa mission principale est « [d’}assurer un espace de dialogue, d’échange et d’information avec l’ensemble des parties prenantes ». Ce comité a fait réunir les parents des enfants atteints de cette malformation, les représentants attentifs des associations (de défense de l’environnement, d’accompagnement de personnes en situations de handicap etc...), des représentants des registres (REMERA, Bretagne, Auvergne), un représentant d’agence régional de la santé et un spécialiste dans le domaine de la science sociale pour concilier les idées divergentes sollicitées. La communication interne devient plus efficace et les informations et points de vues sont partagés simultanément ce qui fait que les échanges deviennent plus directs et progressifs.

« assurer un espace de dialogue, d’échange et d’information avec l’ensemble des parties prenantes »

De plus, ce regroupement permet aux parties prenantes, aux personnes non impliquées directement dans ces affaires (par exemple des chercheurs et sociologues lambdas) et de plus au public d’avoir une plateforme pour comprendre les développements de l'affaire les plus récents. Cette affaire, qui gagne en impact sur la société, se transforme en une controverse créant un grand débat. Ce type de rencontre permet donc dans un certain sens de mieux gérer cette controverse.