L'affaire des "bébés sans bras" a mis en avant les registres français de surveillance des malformations congénitales. Leur rôle, leurs statuts et leurs moyens financiers ont été mis sur le devant de la scène médiatique, surtout après le lancement d'une procédure de licenciement des employés du REMERA (Registre des malformations en Rhône-Alpes), qui a cependant été annulée par l'intervention de la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn. Quel est donc le rôle de ces registres ? Comment sont-ils financés ? Et quels débats alimentent-ils dans le cadre de cette affaire ?