Les impacts liés à l’enfoncement
du lit, tout le monde les voit selon son propre angle de vue, que ce
soient les ressources en eau potable qui s’amenuisent, des espèces protégées d’oiseaux qui disparaissent ou une catastrophe géologique
dormante. Seulement résoudre l’affaissement ne semble pas
être dans les priorités des instances
décisionnelles et ce pour plusieurs raisons :
Dans un premier temps, le fait que la population dans son ensemble ne
se sente que moyennement concernée n’invite pas les autorités
à solutionner ce problème. Ce relatif
désintéressement est du lui-même à plusieurs
choses :
L’enfoncement du lit est donc vu comme un problème d’ordre secondaire dont la résolution n’est pas urgente. Seulement lorsqu’il prendra de l’ampleur, les solutions à envisager nécessiteront un certain temps dans leur mise en place et des dégâts irréparables seront peut-être déjà survenus. Pour l’instant les écologistes crient sur tous les toits le constat alarmant dont ils ont connaissance mais le manque de relais médiatique aboutit sur un non lieu. « Conserver le caractère sauvage du fleuve » est pour eux un enjeu majeur et comme nous l’a suggéré André Ulmer « tout dépend de ce qu’on veut laisser aux générations futures ».
Finalement personne ne s’oppose à entreprendre une action en théorie mais en pratique c’est un immobilisme plus tranquille qui prévaut. Exagération sur l’importance du phénomène de la part des environnementalistes ou évitement d’un problème à grande échelle des pouvoirs en place ? L’avenir saura en décider.