Née en 1995 de la fusion de
Lockheed Corporation
et de
Martin Marietta Corporation, cette entreprise emploie
aujourd’hui
plus de 140.000 personnes dans le monde entier.
En tant qu’entreprise de
technologies de
l’information
et de systèmes embarqués, la majeure partie de sa
clientèle est composée du Département
Américain de la Défense et des agences
fédérales gouvernementales. Par là
même,
elle est le principal fournisseur dans ce domaine du gouvernement
américain.
En 2006, les ventes
s’élèvent
à 39.6
milliards de dollars pour un bénéfice de 3.8
milliards.
Du fait de son champ
d’activités, cette
société est bien évidement
liée à la
NASA et à l’armée de l’air
américaine.
On devine alors son rôle dans cette controverse, car en tant
que
fournisseur ses revenus dépendent en grande partie de la
réussite ou non du projet « propulsion
nucléaire
spatiale ».
Or on n’ignore pas
qu’aux Etats-Unis, le
Lobbying est
une activité très répandue (et tout
à fait
légale tant qu’elle est
déclarée), et il
s’avère que la politique américaine
dans le domaine
spatial dépend en grande partie des pressions
exercées
par ses grandes sociétés, on peut donc imaginer
l’influence d’un géant comme celui-ci.