La question politique

2ème AXE

 

Une opportunité pour le sud ou une volonté d’exploitation d’un nord déjà dépendant ?

Les autres parties du problème tendent en faveur du projet DESERTEC, en effet, les technologies de récupération de l’énergie solaire sont mûres, de plus, les acteurs économiques sont aujourd’hui dans de bonnes dispositions pour investir de part la dynamique actuelle autour des nouvelles énergies. Le plus grand problème reste donc politique. Le projet DESERTEC ne va-t-il pas créer une nouvelle dépendance de l’Europe envers les pays du MENA desquels ils importent presque la totalité des énergies fossiles ? Est-il possible de se servir d’une électricité provenant du Maghreb et dont l’approvisionnement peut être coupé pour de nombreuses raisons ? Ne s’agit-il pas d’une nouvelle forme de colonialisme qui pourrait pousser des acteurs importants à se retirer du projet où à d’autres personnes de tout faire pour qu’il n’ait pas lieu ? Ces questions sont essentielles quand à l’avenir du projet et il est clair que le cadre juridique de DESERTEC doit d’abord être solidement établi, en accord avec tous les acteurs concernés avant de pouvoir peser à une quelconque réalisation.

La partie politique de la controverse est donc la plus importante et les question de la dépendance énergétique et du néocolonialisme des pays du Nord doivent être traitées sachant que le projet peut également être bénéfique pour les pays du MENA.

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