Les Pays du Sud et le

Projet Solaire Méditerranéen

Une opportunité pour le sud ou une volonté d’exploitation d’un nord déjà dépendant ?

 

Un objectif commun, des intérêts différents

Avec son  Plan Solaire Marocain,  le Royaume du Maroc veut se positionner comme leader de la région en matière d’énergie solaire. Annoncé en Novembre 2009, le projet prévoit une capacité installée de 2.000 MW à l'horizon 2020, 10.000 hectares d'installations solaires réparties sur 5 sites, dont 500 MW à Ouarzazate, qui deviendrait l'un des plus gros projets au monde. Le coût estimé du projet est de  9 milliards de dollars.

Comme  nous l’a affirmé M. Lorec, le Plan Solaire Méditerranéen est une sorte d’ombrelle qui chapeaute des plans nationaux dans les pays du Sud. Ces plans ont chacun leur particularité car tous les pays n’ont  pas le même intérêt à produire des énergies renouvelables.

Maroc

En Algérie, où les réserves en hydrocarbures sont encore importantes, aucun plan solaire n'a été présenté. Pourtant, de par sa situation géographique, elle détient l'un des gisements solaires les plus élevés au monde.

Comme nous l’a expliqué Jean-Pierre Favennec, directeur du centre économie et gestion à l’IFP, l’Algérie aurait intérêt  à produire de l’électricité solaire pour une consommation locale et ainsi réserver les hydrocarbures à l’exportation.

De plus, pour des raisons politiques, il apparaît que l’Algérie est retissante  au Plan Solaire Méditerranéen.

ALgérie

DESERTEC ET L’ALGÉRIE, ARTICLE PARU DANS EL-WATANEl_WATAN.html

Nous avons fait appel à un expert en énergie algérien, Mr Mekki pour nous présenter l’état des lieux de la législation algérienne en matière d’énergie solaire.

    1- la loi 02/01 du 05 février 2002  libéralise la production d'électricité (titre III, article 6) en instaurant la concurrence
    2- Cette même loi crée une " commission de régulation de l'électricité et du gaz"  chargée de de veiller aux respects des loi et des normes techniques dans la production et le transport de l'énergie,
    3- Projet de création d'un " institut national pour la promotion des énergies renouvelables" qui  sera, un instrument pour le transfert de technologie entre les  partenaires étrangers et algériens.

Enfin  dans son programme de développement des énergie renouvelables (solaire, photovoltaïque et éolienne)  l'Algérie compte produire 5% de sa consommation  d'ici 2017 et 35% d'ici 2040.

Le gouvernement algérien  a donc mis en place tout un arsenal juridique à même de promouvoir le développement des énergies renouvelables.

DESERTEC ET LE MAROC, ARTICLE PARU DANS LA TRIBUNELa_Tribune.html
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