Une technologie pas encore rentable

Des entreprises comme la firme américaine Solazyme ont des relations privilégiées avec le gouvernement des Etats-Unis, et plus particulièrement avec l’armée. En effet les Etats-Unis visent l’autarcie énergétique, aussi appelée autosuffisance, qui pourrait entre autres  être obtenue grâce aux biocarburants de troisième génération. Il est cependant difficile d’obtenir des informations auprès des organismes en charge de tels projets. Il n’y a véritablement aucune communication sur les coûts de revient de la mise en place de cette production de biocarburants à base de micro-algues de la part de l’armée et du gouvernement américains. Seuls certains de leurs partenaires, très fermés, tels que Solazyme, Sapphire Energy ou encore Solix Biofuels, sont connus.

Cependant, certaines informations peuvent être obtenues dans la presse grand public. En Juillet 2011 des vols commerciaux ont été entrepris aux Etats-Unis : « Un Boeing 737-800 a quitté l’aéroport d’Amsterdam-Schipol en début d’après-midi, avec à son bord 171 passagers, et a rejoint l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle avec pour fuel du biokérosène, un mélange de kérosène et d’huile de cuisson. » (skyscanner.fr).

En se renseignant plus en détail auprès de la compagnie KLM et après plusieurs tentatives vaines de prise de contact, nous apprenons sans connaître de chiffre exact que le coût de revient de ces véritables démonstrations de force est astronomique. A croire que ces dernières ne visaient qu’à démontrer la possibilité physique de faire voler des avions dont les moteurs sont alimentés par des biocarburants, et ne représentaient pas une réelle perspective.

La rentabilité de la production et de l’utilisation de biocarburants est donc clairement mise en défaut sur cet exemple concret.

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