Accueil Objectifs du site L’objectif de ce site n’est pas de prendre parti pour un camp ou pour l’autre mais de présenter les différents débats, la chronologie des faits, quelles sont les personnes qui sont intervenues dans ce débat et quels furent précisément leurs rôles et leurs arguments. Vous pouvez naviguer grâce aux divers onglets qui vous présentent les faits, le cheminement ayant amené à l’établissement d’une loi mémorielle, puis d’une loi de pénalisation des négationnistes. Vous pouvez également naviguer grâce à la frise qui vous donne un aperçu temporel des différents éléments du débat. Le rôle de chaque intervenant est également présenté plus en détail. Des faits controversés En pleine première guerre mondiale s’est produit un évènement majeur de l’histoire contemporaine. Pendant quatre ans, de 1915 à 1919, de très nombreux Arméniens ont été massacrés par l’Empire Ottoman, ce qui est aujourd’hui qualifié en France de « génocide arménien ». Le peuple turc, bien qu’ayant dès 1920 reconnu ces massacres, n’a jamais accepté le qualificatif de « génocide » et a contesté le nombre de morts revendiqué par les Arméniens. Un conflit sans fin s’est déclaré entre les deux peuples. La reconnaissance du génocide par le parlement français La France joue depuis une vingtaine d’années un rôle important dans ce conflit. L’instauration de plusieurs lois mémorielles à partir des années 90 a conduit à un débat sur la reconnaissance du génocide arménien. De nombreux points de vue ont été évoqués, et en conclusion, la France a officiellement reconnu ce génocide le 29 janvier 2001. La pénalisation de la négation du génocide arménien Mais le débat ne s’est pas arrêté là. La négation du génocide de la Shoah étant officiellement puni par la loi, la mise en place d’une telle loi applicable au génocide arménien a été suggérée à de diverses reprises. Une première loi a été adoptée en première lecture par l’Assemblée Nationale en 2006, suscitant un nouveau débat beaucoup plus controversé que le précédent, mais fut finalement rejetée par le Sénat en mai 2011 par une exception d’irrecevabilité. Fin 2011 et début 2012, un nouveau texte est adopté successivement par l’Assemblée Nationale, le Sénat et le Parlement, mais le Conseil Constitutionnel l’a invalidée le 28 février 2012, mettant fin à la procédure. Le débat est cependant toujours d’actualité, le Président de la République François Hollande ayant promis à plusieurs reprises l’adoption d’une nouvelle loi. Aller à la section : Cadre de la controverse