Depuis plusieurs années la politique énergétique française est à la diversification de son bouquet énergétique et à la réduction de ses émissions de carbone, notamment en développant les énergies renouvelables. Le premier appel d’offre pour l’éolien en mer cherche ainsi à répondre à l’objectif du Grenelle de l’Environnement de 6 000MW d’éolien en mer et d’énergie marine d’ici 2020. Cet appel d’offre, lancé le 11 juillet 2011, devrait se concrétiser par 5 parcs éoliens en mer d’une puissance maximale totale de 3 000 MW :
> Le Tréport (Seine-Maritme-Somme) – 110 km² : 600-750 MW
> Fécamp (Seine-Maritime) – 88 km² : 480-500 MW
> Courseulles-sur-mer (Calvados) – 77 km² : 420-500 MW
> Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) – 180 km² : 480-500 MW
> Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) – 78 km² : 420-750 MW
Au terme de cet appel d’offre, seulement 4 des 5 sites ont été retenus et deux consortium français ont remporté la totalité des appels d’offres :
> Fécamp (Seine-Maritime, puissance 498 MW) – Eolien Maritime France
> Courseulles-sur-Mer (Calvados, puissance 450 MW) - Eolien Maritime France
> Saint-Nazaire (Loire-Atlantique, puissance 480 MW) - Eolien Maritime France
> Saint-Brieuc (Côtes d’Armor, puissance 500 MW) – Ailes Marines
Suite à la désignation de ces Lauréats, un débat public a été ouvert pour chacun des sites.
Pour cet appel d’offre les critères de sélection1 étaient la qualité du projet industriel, le prix de revient de l’électricité et le respect de la mer et des ses usages. Le site du Tréport a été abandonné en raison d’un prix de revient de l’électricité trop élevé, critère qui sera accentué dans le deuxième appel d’offre.
Un deuxième appel d’offre a été lancé en février 2013 pour compléter le premier avec 1 000MW de puissance totale maximale supplémentaire. Il portait cette fois sur deux sites, dont le Tréport. Les deux sites retenus sont :
> Tréport (Haute-Normandie) – 110km² – 480-500 MW
> Iles d’Yveu et de Noirmoutier (Pays de la Loire) – 79km² : 480-500 MW
Les lauréats n’ont pas encore été arrêtés pour ce deuxième appel d’offre.
La structure du déroulement de l’appel d’offre reste la même, cependant suite au retour d’expérience du premier appel d’offre, certains points seront modifiés, notamment l’importance accordée au prix de revient de l’électricité avec un barème de notations extrêmement désavantageux en cas de prix approchant le plafond éliminatoire.
Le premier appel d’offre en dix étapes clés
Faîtes dérouler la frise et cliquez sur les étapes pour obtenir plus de détails.
Sources :
[1] : http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/dossier_de_presse-7.pdf