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L’institut sanitaire des Pays-Bas (RIVM) alerte sur les risques des nanoparticules pour le foie, les ovaires et les testicules.

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Selon une étude menée par le RIVM (Institut national danois pour la santé publique et l’environnement), des effets sur la santé dus à une exposition aux nanoparticules de dioxyde de titane via l’alimentation, les compléments alimentaires et les dentifrices ne peuvent pas être exclus. Le RIVM a étudié les effets sur la santé de fractions de nanoparticules présentes dans le colorant blanc dioxyde de titane. Ses résultats ont été publiés dans le journal scientifique Nanotoxicology.

Il est arrivé à la conclusion que l’ingestion de dioxyde de titane nanoparticulaire, via l’alimentation, les additifs ou les dentifrices, présente un risque sanitaire, majoritairement pour le foie et peut-être les organes reproducteurs. Pour le foie, la marge entre les concentrations estimées chez l’homme après une exposition chronique et la concentration correspondant à des lésions du foie dans des études des animales ont varié entre 36 et 122 (selon l’âge), pour l’étude la plus critique, où plus de 150 seraient considérés comme sûrs. Même s’il y a une marge, les risques pour la santé ne peuvent être exclus, bien que de plus grandes marges sont souhaitées pour permettre l’implication des facteurs tels les différences inter- et intraspécifique et la durée de l’étude.

Référence :

Institut national néerlandais pour la santé publique et l’environnement (RIVM) (05/10/2016), Nano-dioxyde de titane des dentifrices : des effets toxiques pour le foie. L’observatoire des Cosmétiques.