L’interdiction peut être vue comme un prolongement de la fiscalité. En plus de supprimer les allocations familiales, l’interdiction voudrait qu’on impose une amende, voire des poursuites judiciaires aux parents qui auraient plus d’un ou deux enfants.
Comme le droit de procréation est un droit fondamental, l’interdiction est politiquement inenvisageable. Pour le moment, il n’y a pas vraiment de partisans à l’interdiction. C’est une mesure qui est jugée trop extrémiste, et souvent rapprochée de la politique de l’enfant unique appliquée en Chine notamment.
L’Inde, est un autre exemple de pays ayant mis en place, en 1951, une interdiction de procréer.
L’Inde est ainsi devenue le premier pays en développement à créer un programme de contrôle des naissances. Les principaux objectifs du programme étaient de réduire les taux de fécondité et de ralentir la croissance de la population afin de stimuler le développement économique.
Au début des années 1970, Indira Gandhi, Premier ministre indien, avait mis en place un programme de stérilisation forcée. En 1976, l’Inde a modifié sa constitution et le Premier ministre Indira Gandhi a instauré le contrôle obligatoire de la population : le nombre de stérilisations est passé de 1,3 million en 1974-1975 à 8,1 millions en 1976-1977. Néanmoins, aux élections anticipées tenues en janvier 1977, Indira Gandhi n’a pas été réélu, et le plan de contrôle de la population a été abandonné.
Ce plan de contrôle de la population est vivement critiqué aujourd’hui en Inde. On lui reproche de créer une aversion publique pour la planification familiale, ce qui a entravé les programmes du gouvernement pendant des décennies.
Les mesures coercitives de contrôle de la population sont vues comme une attaque aux droits de l’Homme. Néanmoins, ils assurent un résultat.
La Chine est, par exemple, l’un des pays qui possède la fécondité la plus faible au monde (1.62 en chine avec 2.07 en France et 2.42 le moyen du monde).