Les médias classiques font également partie des acteurs de cette controverse. En parallèle de la sphère internet, ils relayent les informations concernant les réseaux sociaux en touchant un plus large public.
Notamment, les scandales liés aux réseaux sociaux ont trouvé un large écho dans la presse : l’affaire de délation en entreprise à Boulogne-Billancourt, la femme américaine qui se prétendait en congé maladie alors qu’elle était en vacances…
Ces affaires s’inscrivent dans une lutte des médias : les médias traditionnels ont vu leurs bénéfices et leur audience attaquée par Internet. S’il est normal qu’ils relatent les informations liées aux scandales du web, leur position est ambigüe : la tentation de sur-médiatiser ces affaires peut être tentante si cela tend à dé-crédibiliser l’adversaire économique.
D’autant que pour certaines catégories de population, les médias traditionnels sont le seul relai de l’évolution des réseaux sociaux. On comprend alors l’impact de tels médiateurs sur l’opinion publique et sur la propagation de paniques morales.