Ils se divisent en deux types : les réseaux sociaux “classiques”, contre lesquels sont dirigées la plupart des critiques, et les réseaux sociaux décentralisés, ou qui sont plus respectueux des questions de vie privée.
Les réseaux sociaux standards
Ces réseaux sociaux sont des plateformes internet diverses, dont la forme est le plus souvent un site web, parfois accompagné d’applications spécifiques pour les terminaux mobiles. Chaque utilisateur dispose d’un compte personnel auquel est rattaché ses informations personelles (Nom, prénom, age, date de naissance, etc etc). A l’aide de ce compte, il peut publier des contenus, que ce soit du texte, des images ou des vidéos, en marquant dedans d’autres utilisateurs. On voit déjà se profiler le premier problème : la tentation de revendre une partie de ces informations personelles peut être grande. Ce compte permet d’afficher un flux d’actualités, coeur du réseau, dépendant des relations de l’usager, de ses habitudes, et de ses choix. Une messagerie privée peut être parfois disponible.
Ces réseaux, dont les plus connus sont Facebook et Twitter, sont maintenus par des sociétés privées éponymes qui misent sur le succès de leur système. Leur principale sources de revenus stable est la vente d’espace publicitaire présent sur chaque compte – ce qui conduit directement àcertains aspects de la problématique : la revente d’informations personelles pour effectuer un ciblage publicitaire précis, ou les fuites de données[1]. Ces réseaux misent aussi sur l’investissement d’institutions ou de particulier pour se développer même si à terme, l’endettement et les publicités seules seront les sources de revenus. Beaucoup parlent, à la vue des capitalisations boursières exubérantes et des faibles revenus de ces réseaux, d’une nouvelle bulle internet[2][3].
Les réseaux sociaux alternatifs
Les réseaux sociaux alternatifs sont des réseaux qui se veulent respectueux de la vie privée et des informations confidentielles de manière générale. Le plus connu est sans doute Diaspora, décentralisé, chiffré, et non lié à une quelconque société [4][5] (ce qui limite l’ingérence de la société développant le programme sur les données que ledit programme stocke). Ceux ci sont pour l’instant minoritaires, et peu utilisés malgré des fonctionnalités équivalentes à Facebook notamment.
[1] : SANYAS, Nil. Une potentielle fuite massive de données révélée
[2] : Capital.fr. La valorisation de Facebook dépasse celle d’Amazon
[3] : Capital.fr Wall Street s’inquiète d’une bulle sur les sociétés internet
[4] : DIGITAL REPUTATION BLOG. Diaspora Réseau social sécurisé
[5] : ITESPRESSO. Diaspora dévoile son code source