Réaction à l’étude danoise
Malgré les preuves apportées par l’étude danoise, aucun pays n’a remis en cause la légitimité du dépistage généralisé du cancer du sein, s’appuyant sur le fait qu’une seule étude n’était pas suffisante pour remettre en cause tout un programme de dépistage.
En France, l’Institut National du Cancer (INC) et l’Institut National de Veille Sanitaire (INSV) ont réagi en publiant une étude qui confirme le bien fondé du dépistage généralisé et en expliquant qu’un taux de participation d’au moins 70% est nécessaire pour assister à une baisse significative du taux de mortalité par cancer du sein ( ce taux est actuellement d’un peu plus de 50% mais varie grandement selon les régions de France). L’étude prévoit une baisse du taux de mortalité de 35%. (3)
Globalement, nous avons constaté que la profusion de publications sur l’efficacité du dépistage du cancer du sein, dont les résultats concordent rarement, rend difficile d’analyser l’utilité d’un tel programme en se fondant sur la seule donnée de la baisse attendue du taux de mortalité. Il faut donc tenir compte d’autres facteurs. On peut par exemple se demander si le dépistage généralisé améliore l’efficacité ou la qualité du traitement reçu par la patiente.
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