Les médias
Les médias généralistes
Le Monde: « Le Monde.fr est leader des sites français d'information. En janvier 2010, plus de 5,2 millions de visiteurs uniques se sont connectés sur Le Monde.fr selon le panel Nielsen Médiamétrie, générant plus de 46,7 millions de visites et près de 148 millions de pages vues certifiées par l'OJD Internet. » (leMonde.fr)
Le New York Times : Le NYT est un quotidien new-yorkais renommé distribué à l’internationale. Il annonce plus de 1 125 000 abonnés. Le 19 août 2008, un article écrit par Elisabeth Rosenthal est publié : « Drug Makers’ Push Leads to Cancer Vaccines’ Rise ». L’auteur y décrit l’actualité liée au vaccin Gardasil aux Etats-Unis, et expose les problèmes et les critiques soulevés par celui-ci : une commercialisation hâtive, une publicité agressive, des conflits d’intérêts, une efficacité non prouvée, un coût onéreux, des effets secondaires éventuellement graves, et un élargissement du panel de patients (femmes de plus de 26 ans, hommes) jugé inutile.
Libération - Calvaire post-vaccin – Mathieu Palain, 19/01/12 10:16
L'EST-ECLAIR, Le Gardasil®, un vaccin qui fâche, Victimes du vaccin Gardasil, jeudi 21 juillet 2011, 00:31
NPR, HPV Vaccine: The Science Behind The Controversy, by Richard Knox, 17/01/12 10:49
Les Echos, «Prescrire» : la revue médicale qui dérange, Pg. 10 N°. 20848, VALERIE DE SENNEVILLE, Vendredi 14 Janvier 2011
Les médias professionnels
Prescrire revendique 29.000 abonnés, constitués principalement de médecins et de pharmaciens. « Aujourd'hui, les abonnements à la revue indépendante explosent, son site Internet est saturé, et le ministère de la Santé réagit à chacune de ses publications. Xavier Bertrand, a même reçu la rédaction en chef du périodique pour lui demander son analyse sur l'affaire Mediator. » Son président est Bruno Toussaint.
Son rôle : de la veille scientifique, de la contre-analyse, de la déontologie... « « Ils travaillent vraiment bien, c'est un peu le "Canard enchaîné" du système de santé », commente un médecin. « C'est une revue indispensable », renchérit Didier Tabuteau, responsable de la chaire santé à Sciences po Paris et ancien directeur de l'Agence du médicament de 1993 à 1997 : « Quelle que soit la fiabilité du système, il faut une revue d'expertise qui organise la contradiction et pose des questions légitimes », explique-t-il. » « En 2005, après un éditorial de la rédaction de « Prescrire » s'interrogeant sur l'éventuelle « surdité » de l'AFFSAPS face aux bilans alarmants du Mediator, l'agence a envoyé une lettre au journal dénonçant « les procès d'intention » et s'indignant de « la gravité de ses imputations ». »
Le financement : « La particularité de "Prescrire" est d'être financée intégralement par les abonnements sans subvention, ni sponsor, ni publicité », déclare Bruno Toussaint. Pour « Prescrire », l'indépendance est la caractéristique principale de ce journal. A la fin des années 1970, un groupe de pharmaciens et de médecins constatent que la seule documentation disponible sur les médicaments émane des laboratoires qui les fabriquent. Les firmes pharmaceutiques auto-analysent leur propre production et les spécialistes n'ont qu'à suivre ... Le premier numéro de « Prescrire » sort en janvier 1981 avec une subvention de 750.000 francs (114.336 euros) du ministère de la Santé. De 1981 à 1986, « Prescrire » va bénéficier de 2.160.000 francs (329.290 euros) par an de subvention. Puis la somme va aller decrescendo jusqu'à disparaître en 1993. « Les fondateurs avaient conscience que certaines critiques que la revue émettait finiraient par poser des problèmes au gouvernement, quel qu'il soit. Il fallait donc se sevrer de cette subvention afin de rester libre », raconte Bruno Toussaint. Aujourd'hui, les abonnements (au prix unitaire de 270 euros pour un an) assurent 80 % du budget du journal -un peu plus de 8 millions d'euros -, le reste étant le produit de formations diverses et d'abonnements internationaux.
Les opposants : « Ils ont une exigence de nouveauté extrême, pour eux, un médicament qui ne sauve pas une vie, n'est pas un médicament », remarque Gérard Kouchner, le patron du « Quotidien du médecin ». « Il faut arrêter d'opposer la gentille revue "Prescrire" et le méchant "Quotidien du médecin". Ils avaient en 2007 tenté de discréditer le dépistage du cancer du sein par les mammographies », s'insurgeait la semaine dernière un lecteur du « Nouvel Observateur ». Extraits des Echos, janvier 2011.
Ses publications sur le vaccin : "Le vaccin papillomavirus contre 4 génotypes (6,11,16,18) diminue fortement pendant au moins 4 à 5 ans, l'incidence des infections par HPV-6, 11, 16 et 18, chez les adolescentes non infectées par ces génotypes. L'incidence des dysplasies de haut grade est ainsi réduite. Les effets indésirables sont mineurs. Mais l'effet en termes de prévention des cancers du col utérin n'est pas démontré : un suivi prolongé et attentif des populations vaccinées est nécessaire". (une de Prescrire le 1er février 2007)
LA REVUE PRESCRIRE, Lectures Critiques Prescrire, EXERCICE N°4 : Distinguer l’évaluation de l’efficacité et évaluation de l’utilité, février 2008 - Tome 28 N° 292
LA REVUE PRESCRIRE, Lectures Critiques Prescrire, EXERCICE N° 36 : Efficacité en poupées russes, janvier 2011 - Tome 31 N° 327
Le Quotidien du médecin : Le quotidien a été fondé en 1971.Le directeur de publication est Gérard Kouchner. Le quotidien présente 73 000 abonnés, majoritairement des médecins généralistes ou spécialistes
Son rôle : « informer de l’évolution du progrès médical dans le monde »
Le financement : publicité des laboratoires. Son mode de financement est vivement critiqué : « lorsque le livre d'Irène Frachon sur le Médiator est paru, le Quotidien du Médecin, titre le plus lu, a fait l'impasse mais a publié une publicité de la firme Servier niant le lien entre son produit et les valvulopathies, alors même que l'EMA venait de le reconnaître officiellement ! Le reste de la presse médicale est resté lui aussi silencieux, pour ne pas incommoder un annonceur et financeur de premier plan.» (l’Express.fr, Collectif Formindep, publié le 17/12/2010)
Les médias étrangers
Info från Läkemedelsverket (Suède) : "Gardasil est un nouveau vaccin pour la prévention contre le cancer du col de l'utérus provoqué par les HPV-16 et HPV-18, mais aussi les condylomes génitaux provoqués par les HPV-6 et HPV-11. Gardasil est le premier vaccin préventif contre les HPV et est considéré comme un apport thérapeutique très intéressant. Le recul dont nous disposons actuellement ne permet pas d'évaluer la durée de la protection conférée par le vaccin".
Institut for rationel farmakoterapi (Danemark) : "Il n'y a encore pas de données sur l'efficacité à long terme ou les effets indésirables à long terme de Gardasil. Les données de prévention du développement de cancer du col sont préliminaires et basées sur des critères intermédiaires. Les essais avec des critères cliniques de jugement nécessitent des durées d'observation plus longues, et pourraient poser des problèmes éthiques".
The Medical Letter (États-Unis d'Amérique) : "Il reste à déterminer si l'immunité persistera assez longtemps, sans injection de rappel, pour protéger tout au long de la vie contre le développement du cancer du col de l'utérus, et si les hommes devraient être vaccinés".
Australian Prescriber (Australie) : "Des essais cliniques de plus longue durée sont nécessaires pour évaluer la durée d'efficacité de ce vaccin quadrivalent, et pour déterminer si des doses de rappel sont nécessaires".
Arznei-Telegramm (Allemagne) : "Le bénéfice de Gardasil est établi pour les femmes qui ne sont pas infectées par les types d'HPV contenus dans le vaccin. La vaccination semble donc avant tout sensée chez les jeunes filles et les jeunes femmes qui n'ont pas eu de rapports sexuels jusque-là. Ce qu'il faut absolument exiger, c'est une documentation conséquente au long cours quant aux pathologies associées aux HPV afin de mieux nous informer sur les avantages cliniques pour le groupe ciblé, sur la durée de la protection obtenue et sur la possibilité de remplacement de certains sérotypes par d'autres. La vaccination ne remplace pas la pratique régulière d'examens de dépistage". (Selon Prescrire février 2007) « Le Dr Becker-Brüser est le directeur de la revue indépendante Arznei-Telegramm, la meilleure source européenne d’information médicale indépendante de l'industrie pharmaceutique Le numéro de juin 2007 de cette revue contient une analyse détaillée des résultats provisoires publiés par le laboratoire sur le Gardasil. Elle conclut que la prescription du vaccin Gardasil n’est pas fondée. » (Selon Pharmacritique janvier 2008)
Süddeutsche Zeitung (Allemagne) : publication de l’article « Schnellschuss mit fehlender Präzision » (Une arme vaccinale bâclée à précision douteuse) en novembre 2008.