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Les différents acteurs de la filière bois, les politiques et les associations reconnaissent la nécessité d’un gestion multi-fonctionnelle des forêts. La forêt comporte au moins une dimension économique avec la production de bois, un aspect écologique pour la préservation de la biodiversité et en tant que puits à carbone et une fonction socio-culturelle comme patrimoine commun. 

En revanche, les différents acteurs peinent à s’accorder sur une définition d’une bonne gestion multifonctionnelle de la forêt. Ils accordent une importance différente aux fonctions de la forêt. 

Cette difficulté s’illustre par la compétition entre plusieurs organismes de certification forestière, qui décernent un label aux forêts dont la gestion respecte leurs critères.

Deux organismes de labellisation prédominent dans le marché du bois : le FSC (Forest Stewardship Council) et le PEFC (Program for the Endorsement of Forest Certification schemes).

Nous les avons représentés sur la cartographie ci-dessous. Leur proximité avec les différentes fonctions de la forêt représente l’importance qu’ils accordent à chaque fonction relativement aux deux autres. Au cours de notre étude nous y ferons apparaître les différents acteurs. Vous pourrez reprendre l’évolution de la cartographie dans l’onglet Cartographie.

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La légitimité des deux labels est souvent remise en question. Le PEFC est notamment vivement attaqué par les ONG les Amis de la Terre, WWF et Greenpeace suite notamment à la labellisation d’une entreprise défrichant au napalm la forêt de Tasmanie pour y replanter des eucalyptus à croissance rapide.
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                                   lemonde.fr

En revanche, l’association française de défense de l’environnement France Nature et Environnement (FNE) soutient le PEFC, tout comme le gouvernement. En effet, toutes les forêts gérées par l’Office National des Forêts sont certifiées PEFC.

Dans quelle mesure les labels cristallisent-ils la difficulté de la gestion multifonctionnelle des forêts ?

Le sujet étant très vaste, notre étude portera sur la forêt française dans son cadre mondialisé. Les organismes de certification sont en effet internationaux. Leurs comportement à l’étranger affecte leur position et leur image en France, ainsi que les critères de certification. La forêt française s’inscrit dans un marché mondialisé et fait face à des demandes d’acheteurs étrangers. Enfin, la préservation de la biodiversité est un problème à l’échelle de la planète et l’Europe ou certaines ONG comme Greepeace ont proposé des systèmes de gestion internationaux des forêts.

Les polémiques autour des labels de certification forestière et leur compétition permettent de mettre en lumière la difficulté de la définition de la bonne gestion multifonctionnelle de la forêt.

Si cette définition varie d’un label à l’autre, elle est également fonction de l’échelle de gouvernance choisie.

Plan :

Quel label pour quelle gestion multifonctionnelle ?

Quelle échelle pour quel mode de gouvernance ?

Vous trouverez un glossaire dans l’onglet Outils, ainsi que l’ensemble des données et analyses sur lesquelles s’appuient notre site.

Pour afficher les cartographies en grand écran vous pouvez cliquer dessus.

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