Historique du débat en France
En France, les lois de Bioéthique, de 2004 et 2011 (décret d’application du 22 décembre 2006), prévoient que
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L’article de la loi de bioéthique, Art L.2141-1, autorisant la congélation ultra-rapide des ovocytes est entrée en vigueur en juillet 2011 à la suite d’un amendement de Valérie Boyer, maire du 6e secteur de Marseille et députée des Bouches du- Rhône.
Les avis des différentes institutions du domaine diffèrent. Le CNGOF, après avoir rendu en 2003 un avis défavorable à l’autoconservation sociale des ovocytes
Le CNGOF a cependant mis en avant de nombreuses limites concernant notamment l’âge de conservation
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– L’autoconservation est optimale avant 35 ans, possible jusqu’à 39 ans (selon la réserve ovarienne) mais les femmes doivent être informées qu’au-delà de 35 ans les chances d’obtenir ultérieurement une grossesse diminuent notablement.
– Il n’est pas souhaitable de faire une autoconservation avant l’âge de 30 ans sauf indication médicale avérée
– L’âge limite pour reprendre ses ovocytes est optimal avant 45 ans, éventuellement possible entre 45 et 50 ans sous réserve que l’état de santé de la femme ne soit pas incompatible avec le bon déroulement d’une grossesse et que la femme soit dument informée des risques tant pour elle que pour l’enfant.
La Fédération des Centres d’Etude et de Conservation des Œufs et du Sperme humains (Fédération des CECOS) ne partage pas la même opinion que le CNGOF. Certes, elle reconnaît que
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: éviter à une femme de se retrouver en situation d’infertilité, situation toujours vécue de manière traumatisante
: ne pas avoir l’enfant que l’on désire » – Fédération des CECOS
Mais elle soutient que
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Sollicité, le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) n’a pas encore rendu d’avis officiel mais semblait plutôt favorable
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Cependant les débats sur la PMA pour les couples homosexuels puis sur la fin de vie ont repoussé la réponse prévue fin 2013.
En Europe, la European Society of Human Reproduction and Embryology (ESHRE) a rendu en 2012 un avis favorable à cette pratique, jugeant que les arguments qui avaient motivé son premier avis négatif en 2004 n’étaient plus à l’ordre du jour en affirmant
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Cependant, depuis la prise de position du CNGOF, le débat s’est enlisé.
Ces blocages seraient aussi liés au coût pour la Sécurité sociale que pourrait entraîner cette autorisation. C’est l’avis de Valérie Boyer qui évoque la particularité française en matière de financement dans la vidéo suivante
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L’autoconservation de convenance, si elle est autorisée, serait couverte par l’Etat selon la politique mise en place jusqu’à présent en France.
L’annonce d’Apple et Facebook en octobre 2014 de financer la congélation des ovocytes de leurs employées a relancé le débat en France
: Marisol Touraine, ministre de la Santé, s’est dite « préoccupée » par ces projets, estimant que la question relevait du domaine « médical, éthique ». « Ce n’est certainement pas un débat pour directeurs des ressources humaines », a-t-elle souligné. Cependant la ministre de la Santé ne s’est pas exprimée plus largement sur la question de la conservation ovocytaire de convenance car le débat est figé.