Amours coupables et amitiés louables ?

Un certain nombre de journalistes voient leur statut redéfini et remis en question par leur liaison avec certains politiques. Alors que trois des ministres du gouvernement Ayrault vivent avec des journalistes, les rédactions s’adaptent, souligne le Figaro . Le Nouvel Observateur avait indiqué avoir déjà réfléchi et redéfini le rôle de Nathalie Bensahel. La journaliste, rédactrice en chef adjointe au service «Notre Époque» du magazine, est mariée à Vincent Peillon qui était ministre de l’Éducation. «Il a été convenu que Nathalie Bensahel s’occuperait exclusivement de la partie «modes de vie» de la rubrique, à l’exclusion totale des questions d’éducation ainsi que des questions de politique institutionnelle ou publique», précise l’hebdomadaire.

Le professeur Henri Maler pose une question dans ACRIMED qui élargit la réflexion au sujet de la connivence : Amours coupables, amitiés louables  ?

De l’aveu de Michel Denisot, lorsque qu’Emmanuel Berretta lui a demandé (dans une interview publiée par Le Point le 13 septembre 2007) si Nicolas Sarkozy lui a « adressé un message l’été, après son élection », Denisot, enthousiaste a répondu : « Oui, il m’a invité à dîner cet été. Une soirée formidable ! »

D’après Henri Maler, peu de monde à la connaissance du journaliste n’a cru bon d’invoquer un soupçon de connivence amicale en entendant l’étrange échange entre le présentateur du « Grand Journal » et le Président de la République lors de l’entretien télévisé du 18 novembre 2010, au cours duquel ni lui, ni David Pujadas ni Claire Chazal n’ont été particulièrement incisifs. Personne n’a demandé la suspension ou la démission de Michel Denisot du fait de sa proximité avec Nicolas Sarkozy.

 

 

 

 

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