La controverse pas à pas

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Historique du don de sperme

En France, le don de sperme organisé de façon institutionnelle a commencé en 1973 à l'hôpital de Bicêtre avec la création du premier centre d'étude et de conservation des œufs et du sperme humains (CECOS), sur l’initiative de Mme Simone Veil alors ministre de la santé. Ayant une structure associative, le CECOS était relié à l'hôpital par une convention. Très vite, d'autres CECOS se sont formés partout en France pour arriver à 25 centres. Ajouté à cela, trois autres établissements ont une autorisation spéciale pour une activité de don de sperme aujourd'hui.

C'est à ce moment-là que des règles de fonctionnement on été adoptées, en accord avec la société de l'époque. Ainsi, seul un hommes en couple avec l'accord de son épouse et ayant déjà procréé pouvait effectuer un don de sperme, obligatoirement anonyme. Celui-ci ne pouvait être rémunéré. La demande devait être effectuée par un couple hétérosexuel.

En 1994, soit vingt et un an plus tard, la loi de bioéthique reprit ces principes de fonctionnement en l'état, en intégrant définitivement les CECOS aux centres hospitaliers auxquels ils étaient préalablement liés. L'ensemble des méthodes d'assistance médicale à la procréation autorisées en France ont alors été clairement définies et encadrées par la loi. Les CECOS sont depuis 1980 une fédération, ce qui permet des échanges réguliers entre les différents établissements notamment sur les pratiques utilisées et les rapports d'activité.

 

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Se heurtant à l'impossibilité de découvrir l'identité de leur géniteur, certains enfants issus du don développent des troubles de construction identitaire. Mais la levée de l'anonymat pose le risque d'une tri-parentalité ou d'une déception de l'enfant.
Le nombre de donneurs en France est dans un état critique. La levée de l'anonymat entraînerait à court terme une pénurie encore plus forte, à moins d'envisager une rémunération des donneurs.