Internet

Si l’Open Access n’est pas synonyme de diffusion numérique puisqu’il peut aussi concerner un format papier, son développement est lié à celui d’Internet. Pierre Mounier développe l’idée que le développement de l’Open Access n’est pas une conséquence de la crise des périodiques scientifiques au sens où il se serait développé en raison du média lui-même.

Il y a cette dynamique du libre accès qui est propre au web, qui est propre à l’environnement numérique en ligne. [...] On a une nécessité du libre accès pour des raisons du média lui-même, qui permettent à des contenus de se développer.

On retrouve cette idée dans son article « Le libre accès : entre idéal et nécessité » :

Le développement des archives ouvertes peuplées de pre-prints et de working papers s’est plutôt effectué autour des questions de rapidité d’accès à l’information scientifique, parfois avec des pratiques d’open peer review et ne constitue pas l’opposition frontale au système traditionnel de publication des revues que l’on pouvait attendre.

R Schroeder et J. Fry expliquent aussi comment la découverte de nouvelles techniques informatiques permet d’aider la recherche et de développer des formes de coopération globale.

Sharing access or services over a network is central to both because it enables the use of computational resources (GRID, Semantic Web) or research resources (instruments, data) that would not otherwise be available.

Mais l’Open Access n’est pas équivalent au savoir numérisé : il peut exister des revues en Open Access papier ainsi que des revues numériques qui ne sont pas en Open Access.

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