Menu

Un communiqué de l’association Agir pour l’environnement révèle la présence de nanoparticules non étiquetées dans de nombreux produits alimentaires.

0 Comment

Ce communiqué s’accompagne de la publication d’un rapport du Laboratoire National de métrologie et d’Essais (LNE), commandé par l’association 2 mois plus tôt. La presse nationale s’enflamme.

L’association a fait analyser, par le très officiel Laboratoire national de métrologie et d’essais, rattaché au Ministère de l’Industrie, quatre produits des plus ordinaires : des biscuits chocolatés de la marque Lu, des chewing-gums Malabar, une conserve de blanquette de veau commercialisée par William-Saurin et un mélange d’épices pour guacamole vendu sous la marque Carrefour.

Résultat des tests : tous contiennent des nanoparticules, de dioxyde de titane (TiO2) pour les trois premiers échantillons, et de dioxyde de silicium (SiO2) pour le quatrième. Des adjuvants utilisés par les industriels pour blanchir les aliments ou modifier la teinte de leurs colorants, dans le cas du premier ingrédient, et pour fixer l’humidité et empêcher l’agglomération des poudres, dans le cas du second. Mais il n’y a aucun étiquetage pour avertir les consommateurs.

Références :