Avant le passage de la loi en 2018, la France était le seul pays au monde à disposer d’une politique vaccinale à trois niveaux. En effet, les vaccins étaient soit obligatoires, soit recommandés, soit il  advenait du patient de choisir de se faire vacciner. La dernière évolution du calendrier vaccinal remonte à 2007 avec la suppression du BCG contre la tuberculose.
Cependant, ce concept de vaccins recommandés ne permettait pas d’obtenir la couverture vaccinale
voulue par le gouvernement. Ainsi, la politique allait forcément être révisée à un moment afin de clarifier cette situation, soit en supprimant la recommandation, soit en la transformant en une obligation.
C’est pourquoi le gouvernement lance en 2016 une grande concertation citoyenne. L’objectif affiché est de connaître l’avis des français pour qu’ils soient en accord avec la loi dans la mesure du possible.
Les recommandations du jury déboucheront sur un projet de loi après que le gouvernement ait été sommé par le conseil d’état dans l’affaire des valences.

 

La loi d’extension est une conséquence de deux évènements :

 


Les valences