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Problème d’ordre sanitaire – 30 000 personnes en décèdent chaque année en France – et environnemental, la pollution atmosphérique occupe une place prépondérante dans le débat public. Des causes spécifiques sont reconnues et la nécessité de lutter contre ces dernières incite à repenser la politique des espaces urbains, notamment au niveau des transports et des voitures. Nos élus, à la recherche de solutions durables, envisagent notamment le péage urbain pour répondre aux problèmes de pollution comme de congestion automobile. A ce titre, la loi Grenelle 2 de l’environnement a été votée en juillet 2010 pour permettre son expérimentation dans les villes de plus de 300 000 habitants.

Cependant aucune agglomération française n’a jusqu’à présent osé se doter d’un péage urbain, et ce malgré les diverses expériences fructueuses à l’étranger. Quels éléments peuvent expliquer une telle réticence ? Les péages urbains sont-ils un moyen efficace et rentable de lutter contre la pollution atmosphérique et les embouteillages? Transforment-ils l'économie urbaine ? Favorisent-t-il une gestion inégalitaire de la ville?

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