Les sujets passent 4 types d’épreuves. Les deux premières correspondent à des tâches de lecture à voix haute : il faut lire dans un premier temps des mots irréguliers, et dans un second temps, des pseudo mots. Les deux autres épreuves correspondent à des tâches de décision lexicale : il s’agit dans un premier temps de dire lesquels, entre différents pseudo mots écrits, se prononcent comme de vrais mots, et dans un deuxième temps de reconnaître parmi les séquences de lettres présentées, lesquelles correspondent à de vrais mots.
L’imagerie cérébrale a donc révélée que, si dans les tâches de lecture à haute voix et de décision lexicale, les régions cérébrales activées diffèrent, ce n’est pas le cas dans en ce qui concerne les tâches « orthographiques » et « phonologiques ». C’est la même région du cerveau qui est activée, mais pas toujours au même degré. Ces zones se situent toutes les deux dans l’hémisphère gauche, notamment entre les régions temporale supérieure et frontale inférieure.
On en conclut que les processus orthographiques et phonologiques semblent faire partie d’un réseau neuronal commun. Cela renforce donc l’importance d’un enseignement phonologique lors de l’apprentissage de la lecture.