Les différents péages urbains doivent faire face à des niveaux de trafic routier très variables.
Cependant il est possible de remarquer que, quelle que soit la ville étudiée, la mise en place d’un péage de cordon ou de zone a eu un impact direct sur la réduction du trafic dans la zone. En général cet effet est pérenne et peut représenter plusieurs dizaines de pourcents de réduction du trafic.
Dans le cas de péages d’infrastructures, l’impact sur le trafic est variable d’un cas à l’autre et il est difficile d’en tirer une orientation nette. Si l’objectif du péage d’infrastructure est de réduire la congestion sur les autres axes en proposant un service payant à forte valeur ajoutée sur les conditions de circulation alors, après plusieurs années, le trafic a augmenté sur l’infrastructure considérée, permettant de délester les autres axes. En effet, le trafic de « croisière» en situation de péage n’est atteint qu’après une année ou deux d’exploitation. Des facteurs exogènes, comme la crise de 2008, peuvent expliquer une diminution des trafics (cas de Tokyo).