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Nous sommes cinq élèves de l’Ecole Nationale Supérieure des MINES de Paris et réalisons dans le cadre d’un cours ce site web sur la problématique suivante : les Perturbateurs endocriniens sont-ils des produits chimiques comme les autres ?

Un parcours dirigé autour de cette thématique est conseillé grâce au menu : le lecteur est invité à suivre la numérotation des différents atomes pour accéder aux différentes rubriques du site. Ce parcours est également accessible à travers l’utilisation des flèches en bas de page.

Si besoin, le lecteur pourra également se reporter au menu en bas de page pour accéder directement à une rubrique. L’accès aux pages de Bibliographie et de Contact s’effectuera notamment à l’aide du menu en bas de page.

La Cartographie des acteurs et la Chronologie sont accessibles aux liens suivants :

 

Les Perturbateurs Endocriniens : des substances chimiques comme les autres ?

Les perturbateurs endocriniens sont au cœur d’un débat passionnel : « Avec les perturbateurs endocriniens, nous sommes pris au piège d’une soupe chimique. » [S.]. Cette controverse est d’autant plus riche qu’elle débute dès la définition de ces substances.

Tout s’articule donc autour de la question suivante : « Les perturbateurs endocriniens, qu’est-ce-que c’est ? » [Les Décodeurs].

Pour les Scientifiques, il s’agit de substances extérieures au système endocrinien et susceptibles de le perturber. Malgré les progrès technologiques, la mise en évidence de perturbateurs endocriniens reste sujette à des suppositions, des théories scientifiques dont les preuves demeurent parfois incomplètes. A titre d’exemple, certains perturbateurs endocriniens sont jugés responsables de pathologies dont les causes peuvent être toutes autres : vieillesse, hérédité.

Dans la sphère politique, fournir une définition précise de ces molécules constitue déjà une forme de régulation, dont les conséquences économiques sont majeures. Les perturbateurs endocriniens sont en effet omniprésents dans l’économie mondiale (cosmétiques, industries, …). Des sommes conséquentes et de nombreux emplois sont alors en jeu.

Instance majeure de la Commission Européenne, la direction générale de la Santé et des Consommateurs (SANCO) ne juge donc pas la suppression d’une large partie des perturbateurs endocriniens comme économiquement viable. Ce point de vue est donc partagé par certains industriels, peu enclins à modifier leurs stratégies. Tous recourent dès lors à des études scientifiques, réalisées par des experts, afin de légitimer leur position. Il s’agit là d’une stratégie de lobbying qui freine les prises de décision.

Cette opinion n’est toutefois pas unanime, et d’autres acteurs dénoncent les risques associés aux perturbateurs endocriniens. Parmi les plus sceptiques, on trouve notamment la direction générale de l’Environnement pour la Commission Européenne, certaines ONG (Générations Futures, Générations Cobayes), des médias aux formules parfois alarmistes, ou des industriels.

La controverse liée à la régulation des perturbateurs endocriniens est d’autant plus complexe qu’il semble très difficile de fixer un « seuil de dangerosité » à ces substances. Les scientifiques insistent sur ce qu’ils appellent communément « l’effet cocktail » : En réalité, les perturbateurs endocriniens agissent toujours groupés. Dans de telles conditions, comment discuter de l’impact d’une seule de ces molécules, pouvant également avoir des effets à faible dose ?

Nous vous invitons donc à comprendre plus en profondeur la controverse liée aux perturbateurs endocriniens : Quels en sont les acteurs ? Quels en sont les nœuds, tant sur le plan scientifique que sur les plans économique et politique ?