À partir de 2009, les autorités de santé françaises ont manifesté leur intérêt pour des spécifications resserrées du Lévothyrox auprès de Merck.
Cette demande s’inscrit dans un contexte mondial où plusieurs autorités de santé comme la Food and Drug Administration (FDA) aux Etats Unis ont imposé un resserrement des teneurs en substance active pour les fabricants de médicaments à base de lévothyroxine. En 2012 l’Agence Nationale de la Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) formalise sa demande envers le laboratoire allemand Merck concernant la modification de l’une de ses spécialités : le lévothyrox. Merck a alors investi 32 millions d’euros entre 2012 et 2017 pour stabiliser la teneur en principe actif des comprimés de Lévothyrox. Les écarts de variation de principe actif ont ainsi été réduits par le passage de l’ancienne à la nouvelle formule, passant de 10% à 5%.
Cette demande s’inscrit dans un contexte mondial où plusieurs autorités de santé comme la Food and Drug Administration (FDA) aux Etats Unis ont imposé un resserrement des teneurs en substance active pour les fabricants de médicaments à base de lévothyroxine. En 2012 l’Agence Nationale de la Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) formalise sa demande envers le laboratoire allemand Merck concernant la modification de l’une de ses spécialités : le lévothyrox. Merck a alors investi 32 millions d’euros entre 2012 et 2017 pour stabiliser la teneur en principe actif des comprimés de Lévothyrox. Les écarts de variation de principe actif ont ainsi été réduits par le passage de l’ancienne à la nouvelle formule, passant de 10% à 5%.
Même si cet écart paraît dérisoire lorsqu’il concerne d’autres traitements, il n’en est rien pour un médicament à marge thérapeutique étroite comme le Lévothyrox. Cette notion signifie qu’une variation de concentration dans l’organisme, même minime, peut induire des effets indésirables parfois graves. Ces effets indésirables sont, dans le cas du Lévothyrox, extrêmement variés étant donné l’importance majeur de la lévothyroxine dans la physiologie humaine.
Pour répondre à la demande de l’ANSM, Merck a supprimé le lactose dans sa nouvelle formule au profit de deux autres excipients très utilisés dans la composition de médicaments : l’acide citrique anhydre et le mannitol. Le lactose est considéré par l’ANSM et les autorités européennes comme un excipient à effet notoire parfois responsable d’intolérance et de dégradation de la substance active contrairement au mannitol ou à l’acide citrique. Cependant la suppression du lactose dans le Lévothyrox est simplement la conséquence de la demande de resserrement des teneurs en principe actif. En effet les procédés de fabrications sont plus précis avec du mannitol et de l’acide anhydre qu’avec du lactose.
Pour garantir la sécurité de sa formule, Merck a été obligée de mener une étude de bioéquivalence entre l’ancienne et la nouvelle formule pour la mettre sur le marché. Cette étude a ensuite été validée par l’ANSM et c’est seulement en mars 2017 que le laboratoire commercialise le Lévothyrox nouvelle formule.