En 2010, le lévothyrox disposait de deux génériques commercialisés par Teva et Biogaran. Néanmoins le générique de Biogaran provoquait des effets indésirables, c’est pourquoi le laboratoire a décidé de stopper sa commercialisation. Le laboratoire Teva quand à lui a préféré arrêter la production de sa spécialité plutôt que de modifier ses procédés de fabrication suite à la demande de l’ANSM de 2012. Effectivement les faibles bénéfices réalisés par Teva sur leur spécialité ne permettaient pas d’investir dans de nouvelles machines de production plus précises .
C’est pour ces raisons que Merck a obtenu le monopole sur le marché du Lévothyrox. Lorsqu’il a introduit sa nouvelle formule en 2017, les patients étaient contraints de la prendre, sans aucune alternative thérapeutique.
Les cinq alternatives thérapeutiques du Lévothyrox, ne sont arrivées que « très tard » selon Sabine Bonnot, vice-présidente de l’association Vivre sans Thyroïde. Effectivement les patients ont dû attendre entre quatre et dix mois pour avoir accès à ces nouvelles spécialité
Sources
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