La première difficulté dans l’étude de ces différences entre immigrés et natifs réside dans le choix de la population à étudier et dans la manière de l’étudier. Il faut pouvoir créer des catégories d’analyse pertinentes. Il est facile de créer des catégories trop spécifiques sur lesquelles on perd en puissance statistique et dont le nombre de représentants ne permet pas de tirer de vraies conclusions. Ainsi pendant longtemps, comme présenté en introduction, on s’est limité à une opposition binaire entre natifs et immigrés. Cela ne permet cependant pas de saisir tous les enjeux du problème. Il y a un grand nombre d’immigrés différents avec des caractéristiques différentes, qui peuvent apporter des visions de la situation différentes.