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Acteurs concernés :
AFU, association de patients, généraliste, patient
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sécurité sociale, patient
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patient
Chaque année, en France, le cancer de la prostate frappe 62 000 hommes supplémentaires : c'est la deuxième cause de mortalité par cancer chez l'homme. Cette maladie s'installe dans la normalité établie (c'est la maladie des hommes vieux
), dans une perception qui est parfois ironique : les hommes opérés souffrent souvent d'incontinence et d'impuissance.
Il n'existe pas, à l'heure actuelle, de politique sanitaire bien définie concernant le cancer de la prostate : les bénéfices liés à la mise en place d'un dépistage de masse ne sont pas clairement établis et pour un même patient, le traitement recommandé varie d'un médecin à l'autre. En outre, les inconvénients inhérents à chaque traitement amènent dans certains cas à se poser la question : et l'abstention thérapeutique dans tout cela ?
Face à cette confusion générale au sein des politiques et des professionnels de la santé, les hommes de 50 ans et plus se retrouvent démunis et pas toujours très bien informés. Pourtant, on va le voir, l'information et la transparence vis-à-vis du patient sont des éléments clés de la gestion de la maladie.
Ainsi, chaque Français à partir de cinquante ans doit s'informer, afin de comprendre quels sont les choix possibles face au cancer de la prostate. Cette information passe par la consultation de différentes ressources (littérature médicale grand public, sites médicaux spécialisés), avant un bilan avec son médecin généraliste, qui pourra conseiller ou non le dépistage.
Dois-je me faire dépister ? Comment ? Que se passera-t-il si le test s'avère positif ?
: les réponses à ces questions sont déterminantes et doivent être considérées avec une attention toute particulière dans la mesure où les phases de prévention, dépistage, diagnostic et traitement sont étroitement liées et découlent les unes des autres.
C'est dans cette optique là que nous avons cherché à exposer cette controverse, en suivant le cheminement d'un homme, de l'information qui lui est donnée en amont jusqu'au choix thérapeutique, en passant par le dépistage. Chaque étape soulève des questionnements et des débats : nous avons cherché à mettre en évidence ces points épineux, afin de rendre compte au mieux de la réalité complexe du parcours d'un patient.