Passer votre curseur sur les différentes parties du menu pour afficher les acteurs concernés.
Acteurs concernés :
AFU, associations de patients, généraliste, patient
Acteurs concernés :
généraliste, patient
Acteurs concernés :
urologue, radiologue, patient
Acteurs concernés :
patient
Acteurs concernés :
association de patients, généraliste, urologue, patient
Acteurs concernés :
patient
Acteurs concernés :
urologue, patient
Acteurs concernés :
urologue, patient
Acteurs concernés :
urologue, cancérologue, patient
Acteurs concernés :
urologue, radiologue, patient
Acteurs concernés :
sécurité sociale, patient
Acteurs concernés :
patient
les traitements à visée palliative concernent les cancers déjà bien évolués, ayant répandu des métastases dans tout ou partie du corps. Il ne s'agit plus alors d'éliminer le cancer, mais d'éviter la propagation des métastases dans le corps et de réduire les foyers existants. Ainsi, le patient ne mourra pas de son cancer, mais avec son cancer. Ces traitements, qui s'inscrivent dans la durée, sont moins agressifs pour l'organisme. En voici deux principaux exemples :
Ce traitement repose sur le fait que les cellules de la prostate, qu'elles soient cancéreuses ou non, ont besoin de testostérone pour se développer. Donc en réduisant la production de testostérone du patient à niveau très faible, on arrive à bloquer l'évolution du cancer.
Comment réduire la production de testostérone ? Deux possibilités : la voie chirurgicale, par ablation des testicules, ou, voie très fortement privilégiée car moins mutilante, la voie chimique. Cette dernière consiste à injecter des anti-hormones qui bloquent la production de testostérone pendant un temps. L'admission de ces anti-hormones peut se faire au travers de comprimés à prendre quotidiennement ou par des implants sous-cutanés qui diffusent seuls pendant trois mois.
L'hormonothérapie est un traitement global : il est donc très recommandé pour des cancers ayant atteint le stade métastatique. En effet, les cellules tumorales de la prostate, même lorsqu'elles ont migré vers d'autres organes, ont encore besoin de testostérone.
Dr. Dupagne :
"Généralement, le cancer de la prostate est très sensible à un traitement qui n'est pas une chimiothérapie au sens poison, mais un traitement hormonal, qui va bloquer la prostate et les hormones mâles du patient et faire disparaître les lésions pendant 2 ans, 5 ans, voire 10 ans."
L'hormonothérapie est très efficace et ses effets sont directement visibles à travers la chute brutale du taux de PSA.
Dr. Dupagne :
"Et ce qui est extraordinaire, c'est que vous voyez quelqu'un comme ça, il a des PSA à 10 000, vous lui prescrivez un traitement hormonal, 1 mois après, il n'y a plus rien sur les radiographies et ses PSA sont à 0,5. C'est très impressionnant. Donc quand le traitement hormonal est efficace, ce qui est très fréquent, c'est spectaculaire."
En outre, on l'a vu plus haut, l'hormonothérapie peut être utilisée en complément de méthodes locales telles la radiothérapie dans le cas de cancers moins évolués. Elle est également utile lorsqu'il s'agit de lutter contre des récidives après prostatectomie ou radiothérapie.
L'hormonothérapie constitue une castration chimique : elle a pour conséquence essentielle l'impuissance.
Elle consiste en des injections par intraveineuses d'agents chimiques voués à bloquer la multiplication des cellules cancéreuses. Ces injections ont pour effet de diminuer la croissance tumorale et de limiter les douleurs liées au cancer.
La chimiothérapie est mise en oeuvre principalement en cas d'échappement hormonal, c'est-à-dire lorsque, ayant évolué, le cancer ne répond plus au traitement hormonal. S'agissant d'un traitement global, on l'utilise dans le cas de cancer métastatique.
Ce sont ceux de n'importe quelle chimiothérapie : perte des cheveux, fatigue...