Passer votre curseur sur les diff�rentes parties du menu pour afficher les acteurs concern�s.
Acteurs concern�s :
AFU, associations de patients, g�n�raliste, patient
Acteurs concern�s :
g�n�raliste, patient
Acteurs concern�s :
urologue, radiologue, patient
Acteurs concern�s :
patient
Acteurs concern�s :
association de patients, g�n�raliste, urologue, patient
Acteurs concern�s :
patient
Acteurs concern�s :
urologue, patient
Acteurs concern�s :
urologue, patient
Acteurs concern�s :
urologue, canc�rologue, patient
Acteurs concern�s :
urologue, radiologue, patient
Acteurs concern�s :
s�curit� sociale, patient
Acteurs concern�s :
patient
Le choix du traitement est un point d�licat. Ici encore, rien n'est automatique. Un grand nombre de facteurs entrent en jeu, ainsi que l'avis du patient qui doit �tre inform� des modalit�s et des risques de chaque traitement.
Voici les trois principaux facteurs intervenant dans le choix du traitement :
On l'a vu, le diagnostic permet de classer les cancers en trois cat�gories, selon leur degr� d'avancement : localis�s, localement �volu�s et m�tastatiques.
La prostatectomie est le traitement le plus indiqu� dans le cas localis�, puisqu'il permet d'enlever en une op�ration toutes les cellules malades.
D�s qu'on passe au stade localement �volu�, la chirurgie ne se suffit plus � elle-m�me et doit �tre compl�t�e par un autre traitement parmi les suivants : la curieth�rapie, traitement local permettant de traiter aux deux premiers stades, tant que la tumeur reste assez concentr�e ; la radioth�rapie, qui agit sur une zone plus large, notamment sur les organes environnant la prostate (rectum, vessie... ), ce qui peut �tre avantageux lorsque les cellules canc�reuses ont d�j� commenc� � envahir ces organes.
D�s qu'on atteint le stade m�tastatique, il faut mettre en oeuvre des m�thodes plus globales, � savoir la chimioth�rapie ou l'hormonoth�rapie, qui agissent dans tout le corps.
Dans la majorit� des cas, c'est par l'association des ces diff�rents traitements qu'on obtient le meilleur r�sultat.
Suivant le score de Gleason obtenu � la biopsie, on n'agit pas de la m�me mani�re. Un Gleason �lev� (sup�rieur � 8) entraine quasi automatiquement une prostatectomie accompagn�e de radioth�rapie ou d'hormonoth�rapie. Pour un Gleason faible, il n'y a pas d'urgence � agir, on peut opter pour une simple surveillance de la tumeur.
Roland Muntz :
"Les cancers interm�diaires... c'est l� o� la difficult� est la plus grande car on ne sait pas s'il faut op�rer. Cancer indolent : traitement hormonal. Cancer agressif : traitement invasif. Trop de gens sont prostatectomis�s alors que le cancer est indolent."
Comme toujours, la difficult� r�side dans les Gleason interm�diaires : l�, il faut prendre en compte les autres facteurs pour d�cider quoi faire.
Tous les traitements cit�s pr�c�demment pr�sentent des effets secondaires plus ou moins handicapants. Les deux plus g�nants sont l'incontinence et l'impuissance, qui affectent grandement la qualit� de vie des patients. Ainsi, un patient pourra opter pour un traitement plut�t qu'un autre si, � efficacit� �gale, le premier pr�sente, pour ce patient en particulier, moins d'inconv�nients que le second. Quoi qu'il en soit, il est imp�ratif qu'avant d'entamer un traitement, le patient soit inform� de ces effets afin de prendre une d�cision en toute connaissance de cause.
On le voit, les facteurs intervenant dans le choix du traitement sont multiples et surtout se recoupent les uns, les autres. Il faut bien comprendre qu'il n'y a pas de r�ponse unique face � un diagnostic. Le r�le de l'urologue, qui assure le suivi post-diagnostic du patient, est essentiel : il se doit de conseiller le patient sur les traitements les mieux adapt�s � sa situation sans chercher � dissimuler les effets secondaires lourds qu'ils peuvent impliquer. En dernier recours, le choix doit toujours revenir � un patient inform� au mieux.
S. Delanian, radiologue :
"L'urologue va forc�ment proposer une chirurgie, puisque c'est son m�tier, il sait le faire, et c'est son gagne-pain. Apr�s, s'il estime que le patient a un �tat g�n�ral ou des contre-indications particuli�res, il va se dire :
Ah, peut-�tre qu'on peut faire de la radioth�rapie.et il va me l'envoyer."
Mais attention � ne pas tomber dans la stigmatisation des urologues : tous ne sont pas des escrocs cherchant � faire du profit � tous prix. Au contraire, la majorit� fait son travail consciencieusement. Et il est naturel pour un urologue bon chirurgien de pr�f�rer s'occuper lui-m�me d'un patient plut�t que de le confier � un sp�cialiste.
S. Delanian :
"J'essaie de m'associer, personnellement, � des gens [des urologues] avec qui le courant passe assez bien et on essaie, semble-t-il, de proposer le mieux... D'un autre c�t�, il est clair que vous allez proposer au mieux ce que vous maitrisez le mieux. Ce d'autant que si vous travaillez avec des bras cass�s, chaque fois que vous leur confiez un malade, ils vous le rendent br�l�. Si vous maitrisez parfaitement un outil, vous n'allez pas avoir envie de confier vos patients � cette personne."
La question demeure : ce choix, forc�ment partial, est-il le bon ? Ne faudrait-il pas une tierce personne, neutre, pour trancher ?