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Des calculs accessoires ?

Remarquons que certains acteurs, plutôt que de se concentrer sur la question des coûts de la fermeture de la centrale, des acteurs qui vont jusqu’à reléguer la question au second plan.

Source: www.lalsace.fr

C’est en particulier la position des verts qui mettent en avant l’éventualité d’une catastrophe nucléaire pour justifier la nécessaire fermeture de la centrale de Fessenheim. En effet le maintien d’un environnement sain pour les générations futures n’a de leur point de vue pas de prix. Il faut bien comprendre que le mot « écologiste » a ici tout son sens et implique la mise en avant des enjeux environnementaux face aux considérations économiques.

Au contraire, pour un certain nombre d’acteurs, la décision de François Hollande de fermer la centrale de Fessenheim et de réduire à 50 % la part du nucléaire dans l’électricité produite en France d’ici à 2025 serait purement le fruit d’une décision idéologique et n’a par conséquent pas de sens. C’est par exemple l’opinion de Jean-Marie Bockel qui considère que «la décision de fermer le site de Fessenheim a été prise de manière politicienne et donc calamiteuse». C’est aussi l’opinion de François Lévêque, économiste à l’Ecole des Mines ParisTech, qui considère que « La fermeture de la centrale de Fessenheim est une ineptie totale » d’un point de vue économique. Ce serait en effet se priver selon lui d’une production de richesse, c'est-à-dire mettre une croix sur ses actifs.