Benoit HAMON

BHamon2012Ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur et de la recherche, il a été ministre délégué à l’Économie sociale et solidaire et à la Consommation auprès de Pierre Moscovici de mai 2012 à avril 2014 et a proposé la loi Consommation qui a été adoptée en mars 2014. Un des points majeurs de cette loi est l’accès à une consommation durable et responsable, génératrice d’emplois de proximité.

Différentes mesures ont ainsi été adoptées comme l’allongement de la garantie de 6 mois à 2 ans pour tous les produits ou l’obligation d’informer le consommateur sur la disponibilité des pièces détachées.

Cependant, des critiques ou déceptions ont été émises, notamment par des associations écologistes (comme les Amis de la Terre), qui considèrent qu’il a exclu toute sanction et extension de garantie, car il a juste fait appliquer une obligation de garantie déjà existante à 2 ans pour tous les produits. « Cette mesure ne réduira pas les ventes d’extensions de garanties (à plus de deux ans) (…) qui participent largement aux marges des distributeurs » selon la journaliste d’Alternatives économiques, Claire Alet (n°325, juin 2013). Benoit Hamon a d’ailleurs rappelé que « ce produit assurantiel (les extensions de garantie) est aussi une source de valeur importante pour des distributeurs« .

Si l’UFC-Que choisir se réjouit des avancées en matière d’information des consommateurs, des doutes sont émis sur l’impact des mesures contenues dans le projet de loi sur la pratique des industriels et les incitations à allonger la durée de vie de leurs produits. Mais la question de l’obsolescence programmée pourra revenir sous forme d’amendements au cours de l’examen du projet de loi par le Parlement fin juin 2014.