Quels dangers pour l’environnement ?

La controverse autour de la pratique de l’obsolescence programmée est née, entre autres, à cause de préoccupations environnementales. En effet, dénonçant cette pratique, de nombreux acteurs s’offusquent de ses conséquences dramatiques sur notre environnement. Parfois même, certains, comme Stéphanie Marthelye-Allard du journal Mediapart, vont jusqu’à la qualifier de pratique criminelle contre l’humanité. De plus, et ce n’est pas sans lien avec les préoccupations écologiques, elle est accusée d’entretenir des liens forts avec un modèle de croissance économique déraisonnable et absurde, nous poussant à la surconsommation et à la surproduction. On la dénonce donc d’être un des éléments moteurs d’un modèle de société non viable ni durable car éminemment destructeur.

C’est sur ce point que se situe la controverse sur le plan environnemental. Alors que la société dans son ensemble est peu à peu devenue consciente des problèmes qu’entraine le gaspillage des ressources (sans tout de même réellement changer son comportement), quelle est la part de responsabilité de l’obsolescence programmée ? Qu’elle est celle du système quelle soutient ? Alors que certains minimisent son impact, la considérant comme un mal nécessaire, d’autres la remettent largement en cause.

Des débats ont également lieu sur les possibles manières de contrer ce gaspillage, notamment à propos du recyclage. Peut-on voir dans cette pratique une porte de sortie ? Ou est ce une illusion, une tentative à la marge d’un système bien en place ? Pourquoi le recyclage n’est-il pas aujourd’hui davantage pratiqué ?